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journal permanent | 19 novembre 2013

mardi 19 novembre 2013, par sebmenard

Ce matin j’écris un poème comme j’en écris peu (mais les 36 poèmes sont aussi tous des textes comme j’en écris peu) et j’ai cette tension de langue vers des poèmes — finalement la dernière fois c’était même période l’année passée ça avait donné les deux séries Génération Poussière et Des voix parlent (encore) dans le noir — on pourrait faire un peu de ménage dans ces séries de texte — mais tout de même retenir — c’est certain — le lien entre la période noire fin d’automne début d’hiver le travail et l’écriture.


Dans ce poème il y a donc des mots comme j’en utilise peu — le poème s’est écrit mentalement entre la porte de la maison et le quai de la gare — sur le vélo — avec la petite pluie fine et froide de novembre — avec les lumières blanc jaune de la ville — avec le son d’un tramway sur ses rails — avec un camion aspirant les feuilles sur le parking de la place du marché — avec la lumière rouge d’un vélo devant — avec la tête vide des matins trop rapides.


Souvenir d’avoir dit aux jeunes que Kerouac son rêve c’était un Proust qui court mais pour quelle raison ai-je dit ça — et puis qu’est-ce que je sais de Proust — rien car mon heure n’est pas encore arrivée (ça aussi leur ai dit) (et l’écoute alors).