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Dans cette plaine (un récit) | 10 bis (les chemins les jours)

vendredi 9 novembre 2012, par sebmenard

troisième version

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(...) Cette plaine — elle est parcourue des chemins et des jours — c’est des lignes de terres à travers les champs — un jour c’est une droite plein Nord qui file entre les étendues de céréales entre les deux villages une ferme — un jour c’est un chemin de boues de flottes sur un tube d’acier — un troupeau de bêtes marche lentement — un jour c’est les herbes elles gagnent du terrain sur le sentier abandonné — un jour c’est le vent qui souffle tout le reste et la poussière on croirait un brouillard jaune — un jour c’est une brume épaisse et une ombre marche dans le gris un pas après l’autre c’est le rythme d’une charrette — un jour c’est la chaleur qui écrase tout et les bêtes qu’on y voit des oiseaux bleus même — un jour c’est le blanc rien que le blanc — quelles petites traces on cherche là alors. (...)


seconde version

La vieille plaine ce sera un désert ce sera un grenier — elle est parcourue de chemins c’est des lignes de terres à travers les champs — un jour c’est une droite plein Nord qui file entre les étendues de céréales entre les deux villages il y a une ferme — un jour c’est un chemin de boues de flottes sur un tube d’acier — un troupeau de bêtes y marche lentement — un jour c’est que les herbes gagnent du terrain sur le sentier abandonné — un jour c’est que le vent souffle tout le reste et la poussière on dirait un brouillard — un jour c’est un brouillard épais et tous ils marchent dans le brouillard un pas après l’autre c’est un rythme d’une charrette — quelles petites traces on cherche là.


première version

La vieille plaine ce sera un désert ce sera un grenier — elle est parcourue des chemins et des jours c’est des lignes de terres à travers les champs — un jour c’est une droite plein Nord qui file entre les étendues de céréales entre les deux villages une ferme — un jour c’est un chemin de boues de flottes sur un tube d’acier — un troupeau de bête marche lentement — un jour c’est les herbes elles gagnent du terrain sur le sentier abandonné — un jour c’est le vent qui souffle tout le reste et la poussière on croirait un brouillard jaune — un jour c’est un brouillard épais et tous ils marchent dans le brouillard un pas après l’autre c’est le rythme d’une charrette — un jour c’est la chaleur qui écrase tout et les bêtes qu’on y voit des oiseaux bleus même — un jour c’est le blanc rien que le blanc — quelles petites traces on cherche là alors.