journal permanent | 23 avril 2016

Szeged.

On se repose de la route. La matiné pour écrire. Je bosse sur dingue ou sur notre Est lointain ou quelque chose comme ça. Ici Coline Serreau dit quelque chose d’intéressant. C’est pas si simple. Ça prendra plus de deux ou trois jours mais c’est vrai. La taille de la maison ici c’est ça on dit — on aurait ça deux pièces d’un côté et une yourte devant. On parle plutôt d’une cabane.

10h31 — rendu à « Un jour le cheval est sa bête et il lui parle en criant » — avance lentement. Supprime parfois. Ajouté de petites choses. Des corrections. Des breaks que je gardais de côté - c’est quoi ce que je fais — c’est du travail je crois.

15h30 — rendu à « Les bêtes vont lentement vers leurs lieux de bêtes. »

Bains. Ville un peu. Presque rien. Le soir je cherche des trucs : des campers van — des petits camions — des logements — des trucs comme ça. Longue pluie dans la nuit. Le bruit de la pluie sur le petit toit devant la maison. Sur le sol. Fenêtres ouvertes.