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journal permanent | 27 avril 2016

mercredi 27 avril 2016, par sebmenard

Tiszacege — Abaujszanto.

92km.

On file entre les gouttes entre les vents (on essaie de le garder tailwind bien sûr) — mais c’est pas pareil la route avec la pluie le froid — parfois il faut tracer plein nord simplement parce qu’on sait que ça va venir les flottes — parfois on attend — c’est comme ça.


Chauffer de la nourriture : nous avons laissé le feu à gaz — acheté d’occasion un réchaud à combustible pétroles — ça brûle tout : essence sans plomb diésel kérozène essence C — c’est ultra cheap ça nous coûte rien de chauffer notre bouffe — mais ça se nettoie voilà — enfin on apprend des trucs on est sur la route et on espère pour d’autres fois encore — on prend note — je veux dire — la satisfaction aujourd’hui — c’est la flamme sous le réchaud au soir — et les nuages gris flotte au dessus peuvent bien filer tiens.


Après je dis que c’est bizarre — il y a un flottement — notre Est lointain se termine pour sa part majeure — il y aura sans doute pas mal de retravail encore — c’est autre chose — maintenant il y a d’autres pistes à affonner — c’est ça aussi.


Des noisettes (demain la Slovaquie) — de la pluie (le son des gouttes sur la tente) — de l’air humide (froid presque) : des noisettes — de la pluie — des gouttes — un train passe.


Quitter les villes : pour changer les habitudes je pourrais mettre en ligne les notes de travail — puis mettre en ligne les textes (ou ne pas les mettre en ligne) (est-ce que j’en suis capable).


À côté de la tente — dans le noir — une bête.


Lecture : je n’avais jamais lu « Fait divers » (François Bon) — complètement happé.