journal permanent | 25 avril 2016

Backs — Szolnok.

Combien de kilomètres en vélo — combien en train.

De la pluie (c’est pas vrai : jusqu’à 10h00 il ne pleut pas) (mais quand même — trempés).

Terminé la lecture d’Ali et Ramazan. Très puissant. Très fort. Langue surprenante. Ça fonce j’ai envie de dire. Mais avec plein de précautions. Le genre de truc ça te prend et tu files le livre parce que tu veux savoir (même si tu sais déjà). Le train lui roule lentement. Les gouttes sur les vitres. S’arrête dans les petites gares (c’est aussi un petit train) (on dit que c’est bien ça — que c’est ça qu’il nous manque chez nous) (des trains entre les petits villages des trains à travers entre les grandes lignes — des trains pas très chers et pas très grands non plus) (ici ils laissent leurs vélos à l’approche de la gare — ça fait parfois des dizaines de bikes posés contre les grillages ou les poteaux). Il fait froid. Il fait humide.

On sait pas quoi faire. On compte des billets. On regarde le weather forecast — on échange des billets — on déclenche l’obturateur entre les gouttes — il y a aussi de la soupe de poisson-chat et du vin rouge — il y a encore des mains trempés les pieds pareils — 5 degrés il fait mais 5 degrés trempés ça n’a rien à voir avec 5 degrés — et 5 degrés trempés quand tu rentres chez toi ça n’a rien à voir avec 5 degrés trempés sur la route — ça tu vois — et puis un réchaud à essence.