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Traité des poussières | 21

samedi 3 septembre 2016, par sebmenard

Concessions.

Oui, écrire un traité des poussières l’hiver serait un défi de taille.

Non, le traité des poussières ne respecte aucune règle.

Malgré ma naissance un mois environ avant la seule catastrophe nucléaire européenne connue à ce jour, je n’ai aucune compétence concernant les poussières radioactives.

Il m’arrive de dire d’un quignon de pain qu’il a un goût de poussière.

Je ne connais pas le nom latin des poussières.

Je n’ai jamais eu d’allergie à la poussière. C’est une chance. En particulier pour la réussite de la rédaction du présent traité.

Je ne suis pas particulièrement enclin au nettoyage des zones poussiéreuses (mais je m’acquitte de mon labeur en riant).

Je n’ai jamais tenu de discussion sérieuse en tête à tête avec une poussière.

La nuit, je ne rêve jamais de poussière.

Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui me pousse à écrire ce traité des poussières. D’ailleurs, de manière plus générale, je ne sais absolument pas ce qui me pousse à écrire.

Reste que cela aide chaudement. À rire des poussières, de la vie. À oublier les catastrophes nucléaires et l’élevage moderne. À tenir, tendrement.