quelques minutesdans le fraisdu jour revenupied dans l’humidela trempe de l’herbe
là
à remuer de la bousedu fumier
intensément
Lisant David Collin (Vers les confins) — il y a cette série des points de non-retour, numérotés, et qui reviennent à travers le texte, l’ensemble (qui forme donc un livre). Dans Matériaux et espaces vides pour un récit, garder cette piste.
Mahigan Lepage :
« Il m'a fallu lire Rick Bass (The Book of Yaak) pour me rappeler ce fait simple : que l'ours hiberne (...)
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Collin, David
Articles
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journal permanent | 29 mars 2018
29 mars 2018, par sebmenard -
Collin, David | Vers les confins : voyages, dérives, épiphanies
29 avril 2018, par sebmenard« Petite cellule de temps et d’espace : trois secondes. De quoi s’agit-il ? Sinon d’un moment infime placé au cœur du marché lointain, d’une percée dans l’intime. Alors voici : j’étais là, debout, à regarder passer les familles ouïgoures et leurs charrettes, à sentir la poussière nous envelopper. Désolé du cliché, mais il s’agissait vraiment d’un nuage de poussière qui rendait tout vaporeux. J’étais seul. Un moment seul à les regarder passer, à ne plus circuler, fixé sur un autre temps, sur le regard très ancien (...)
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journal permanent | 23 mars 2018
23 mars 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
atelier du matin
route et verger
jardin
définitivement matériaux doit être foutraque, organisé dedans, mais c’est ce que je cherche ( « si je cherche encore quelque chose »— F. Griot) — dire que ce foutraque est au plus proche du clair — et si je trouve un financement pour la suite alors ce sera beau
probablement en quête d’un mouvementmomentpour que ce qui monte depuis des semainestrouve sa pistetorrent
surgisse !
Dans Vers les confins (David Collin) : (...) -
journal permanent | 22 mars 2018
22 mars 2018, par sebmenarddebout bien avant le jour(les vitres gelées des bagnolesen bas)
pooridgehoummous
tarte à l’amandecafé
faire le sac pour prendre la routeà vélo25 kilomètres avant le taf
2°C au départ
beau sun sur l’eau — gel — plaques et flaques dures. lorsque mon chemin s’approche de la route : le flux de bagnolel’odeur du gasoil
Entrer les villes à vélo permet de sentir. Sentir l’arrivée des rues, des boulevards. Sentir le gasoil. Sentir ça. Encore plus dingue de s’en échapper. De quitter les villes. Il faudrait (...)