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journal permanent | 22 mars 2018
jeudi 22 mars 2018, par
debout bien avant le jour
(les vitres gelées des bagnoles
en bas)
pooridge
hoummous
tarte à l’amande
café
faire le sac pour prendre la route
à vélo
25 kilomètres avant le taf
-2°C au départ
beau sun sur l’eau — gel — plaques et flaques dures.
lorsque mon chemin s’approche de la route : le flux de bagnole
l’odeur du gasoil
Entrer les villes à vélo permet de sentir. Sentir l’arrivée des rues, des boulevards. Sentir le gasoil. Sentir ça. Encore plus dingue de s’en échapper. De quitter les villes. Il faudrait peut-être lire le The last london de Sinclair.
noté là : entrer Mostar via l’ancienne ligne de chemin de fer
Dans le prélude à Vers les confins (David Collin) :
« La poésie (…) est un défi du corps à toutes les formes de manipulation de la pensée. Le contact direct avec l’extérieur absolu — le satori comme praxis du regard —, la poésie vécue comme être-au-monde. »
Alain Jouffroy, Manifeste de la poésie vécue
peut-être la fin du journal d’hiver ?