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journal permanent | 17 août 2021

mardi 17 août 2021, par sebmenard

Parfois, lisant, explorant, fouillant, je découvre un passage, un morceau qui conviendrait — je veux dire, ce que je cherche, c’est ce que je cherche, voilà. Là, il suffirait de remplacer « paysage » par « poésie » et peut-être même « la vie » (Martin de la Soudière, p. 363 d’Arpenter le paysage) :

 « Il s’agirait donc — une ascèse, un horizon, un idéal — de ne plus vouloir le paysage, ne plus même vouloir voir, ne plus contrôler notre attention. Un peu comme un exercice de méditation ou de contemplation. Dans et grâce à un état de passivité le plus exigeant possible, accueillir le paysage, devenir son invité et n’en être plus le maître, le laisser venir, ne rien lui demander. Sans intention donc, aller jusqu’à l’oublier en tant que paysage, ne plus attendre de lui qu’il soit ou ce qu’il fasse paysage. »

ce qui donnerait, et je me le garde pour sauve la poésie :

 « Il s’agirait donc — une ascèse, un horizon, un idéal — de ne plus vouloir la poésie, ne plus même vouloir voir, ne plus contrôler notre attention. Un peu comme un exercice de méditation ou de contemplation. Dans et grâce à un état de passivité le plus exigeant possible, accueillir la poésie, devenir son invité et n’en être plus le maître, la laisser venir, ne rien lui demander. Sans intention donc, aller jusqu’à l’oublier en tant que poésie, ne plus attendre d’elle qu’elle soit ou ce qu’elle fasse poésie. »


À l’abri : te rappelles-tu de l’image du radeau en Allemagne ?


quelque chose
pour l’état chamanique
du poème

(je cherche les œuvres complètes de Roberto Bolaño
tomes I, II, et III)


quelque
chose nouvelle
surgit
(des piments secs
des petits fruits
des salades
sauvages et
fleuries)