liste des matins dont tu souviens (avec les fantômes) (première partie) (deuxième partie)
tu t’étais réveillé ta gueule contre la vitre d’un train et l’odeur des clopes qu’ils fument à l’arrière sans se faire voir - ça filait vers le sud
tu t’étais réveillé sur le haut de la falaise et le vent frais du matin pleine gueule - le bruit des vagues - les oiseaux les bouteilles vides - le moteur d’une bagnole accélère au loin
tu t’étais réveillé ta gueule contre le tissu usé poussière des sièges d’un train vers (...)
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listes
Articles
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matins dont tu tu souviens, avec les fantômes | 3
8 juin 2011, par sebmenard -
noms propres
27 décembre 2010, par sebmenardavec scan des photocopies Novarina - Vous qui habitez le temps - telles que données par fbon soir d’atelier.
D’l’école Saint Pierre avec le portail métallique c’est l’père qui l’faisait parfois le samedi aprème devant l’école avec le camion de travers sur’l’bitume - mais pourquoi commencer avec les tilleuls et les pneus comme Vulkanizar c’est le nom dans la banlieu d’Bucarest Pension Elvis mais c’qu’est pas simple c’est d’s’écarter d’nos vies – tu vois quand tu t’mets là d’vant la machine et qu’tu tapes (...) -
journal permanent | 25 janvier 2021
25 janvier 2021, par sebmenardmaintenant que les jours rallongentje me cherche une pistede lièvrede ragondinde castorou de bîche
j'observe comme les herbescouchéesindiquent une trace
je me poursuis en ombreou dans l'invisible
choses qui manquent : lumière air fleuves, eaux, ruisseaux arbres, herbes... -
Aujourd’hui (29 fois)
2 février 2016, par sebmenard29 (vingt-neuf) poèmes (POÈMES) écrits entre la fin 2013 et le milieu de l’année 2014. Avec plus de quarante (40) fois le mot aujourd’hui.
Poème des bâteaux confisqués des flottes et des bouées
Poème avec le mot pentobarbital
Poème du lac de décantation
Poème des cabanes en bois et des caravanes
Poème des barres de combustible
Poème avec carte d’identité sur fond de néon blanc
Poème des terres agricoles
Poème des mots sur le mur
Poème des couvertures à l’entrée de la gare
Poème de la colère et des (...) -
journal permanent | 9 mai 2016
9 mai 2016, par sebmenardKobylka - Zochy.
98km.
Beau temps. Printemps. Une averse à la pause de la mi-journée. Vu les nuages se former au loin. Avancer lentement. La brume de lignes grises — c’est la pluie. Puis elle vient. Rapidement.
Au matin on longe une route. Une grosse route. Vingt kilomètres peut-être. Moins regarder la carte — c’est bien aussi. Mais donc cette route. Il y a ce truc aussi — grêve de la consommation ça s’appelle. Bon voilà : les camions tout ça. Et puis c’est si compliqué. Être certain de ce qu’on (...) -
la route | 30
25 mai 2013, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
quand on entre dans une ville :
on cherche des yeux quelque chose mais ce serait quoi
peut-être un rade quelque chose pour s’arrêter en fatiguer une — causer un peu sortir le moteur qui nous tremble et puis écouter la langue qu’ils parlent là
peut-être un shop pour quelques légumes des morceaux de pain des choses qu’on mange
alors on s’arrête au bord d’un trottoir on éteint le moteur — on sent encore les sièges vibrer mais c’est faux c’est un souvenir — le (...) -
journal permanent | 17 janvier 2017
17 janvier 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
dans le marché, dans le porte-monnaie, dans le froid, dans la facture, dans la lecture, dans la voix haute, dans le rouge orange
(dans le monde) -
Notes de travail et sommaire général
19 octobre 2015, par sebmenard« notre Est lointain » est le titre provisoire d’un récit en cours d’écriture.
Ci-dessous, les différents textes qui composent cette série, dans l’ordre d’écriture et de publication en ligne (il y a — comme toujours — des exceptions) — ce qui ne constitue pas la version finale du texte mais plutôt une version de travail en ligne — atelier.
L’histoire que je porte
Entrer dans Čičov
Un été sur le bitume et dans les Balkans dans une odeur d’asphalte de gasoil et de clopes
À un moment ils se retrouve dans (...) -
journal permanent | 31 octobre 2017
31 octobre 2017, par sebmenardLevé tôt. Assez tôt pour voir la nuit, puis la brume, puis le ciel. Là à gamberger lentement. Livres ouverts, fichiers ouverts, carnets ouverts. Casque. Puis tout à coup ça apparaît clairement. Il s’agit d’une demi-page. Puis une dizaine de lignes. Ensuite, il y a de l’épuisement.On peut faire repartir la machine, peut-être une fois, deux fois, trois fois dans la matinée, puis ne suis plus bon à rien. À nouveau gamberge quelques heures. Lecture beaucoup, et c’est dans ce temps que les petits ajustements (...)
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Le bureau que je n’ai pas
21 juillet 2012, par sebmenard[(Retrouvé cette rubrique du site complètement laissée de côté — tentative — et nommée donc ainsi sans n’y connaître rien — et le bureau que je n’ai pas actuellement. )]
Le bureau que je n’ai pas est fait d’une grande planche blanche posée sur des tréteaux en bois — possible d’écrire dessus.
Le bureau que je n’ai pas est large et profond — l’ordinateur posé dessus n’occupe qu’une très petite surface.
Le bureau que je n’ai pas est changeant — parfois encombré parfois vidé.
Le bureau que je n’ai pas possède les (...)