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Notes de travail et sommaire général
lundi 19 octobre 2015, par
« notre Est lointain » est le titre provisoire d’un récit en cours d’écriture.
Ci-dessous, les différents textes qui composent cette série, dans l’ordre d’écriture et de publication en ligne (il y a — comme toujours — des exceptions) — ce qui ne constitue pas la version finale du texte mais plutôt une version de travail en ligne — atelier.
Un été sur le bitume et dans les Balkans dans une odeur d’asphalte de gasoil et de clopes
À un moment ils se retrouve dans une auberge au Nord des Carpates
À quelques kilomètres de Babadag
Un jour sur le col de Borşa (2)
Un jour sur le col de Borşa (3)
Un jour sur le col de Borşa (4)
Nous parlions de la route de l’est
À un moment un type passe avec une veste elle brille dans la nuit
On entre dans un taxi après combien de temps à faire du pouce
Nous cherchions nos masques de l’est
Dans le bruit la poussière et le vent
Ob-la-di ob-la-da dans les haut-parleurs d’un village slovaque
Petite histoire de panetone et de carton
À Kusijac et avant Kusijac (vers Kusijac)
Des gars qui marchent sur le bitume et sac plastique
La pluie sur les routes et nous comme les bêtes on rentre
Puis nous avions décidé de marcher dans les montagnes
À Raşinari trois fois Raşinari
Dans un bois près de la frontière allemande
Le premier soir et sur les traces de qui
Souvenir du Danube river blues
Des notes de travail
Le mot-clé se nomme dingue mais c’est une erreur.
Deux récits l’un contre l’autre :
- l’extraordinaire et malléable histoire de James Plant
- une suite de textes à la recherche du récit
James Plant est le chemin.
Chaque fragment de l’histoire de James Plant est inséré entre les autres textes. Écrire sous forme de fragment et numéroter (voir James Plant).
James Plant aura tout de même déclenché l’essentiel – pour alors on avait voulu rouler vers l’Est :
• l’histoire de James Plant comme histoire paralléle – non comme histoire qu’on étire et la raconter sans tricher – de mon propre point de vue,
• les histoires de James Plant : elles sont multiples – instables et donc – inépuisables,
• le reste : différentes histoires comme si on les cherchait (des personnages ils apparaissent et puis filent : ce ne sont pas les bons) – ce qui a déjà été commencé
• puis ça se recoupe ça finit par se chevaucher et donc le livre est écrit – la boucle est faite
• c’est un plan donc : il est intenable.
Quelqu’un dit : quand vous lisez un livre – vous ne voyez rien – et pourtant : vous y croyez.
En réalité voilà ce qui est apparu : c’est une histoire qui devait s’écrire – c’est une histoire qui s’écrivait – c’était comme chercher quelque chose en allant toujours plus vers l’Est – et puis d’un coup James Plant est apparu – et c’était celui qui tenait cette histoire – James Plant est celui qui tient tout.
Précision : le col de Borşa (qui n’est pas son nom) devrait aussi revenir souvent.
Surtout bien se garder (Guillaume Vissac) de toute forme de narration – tout prendre dans le jus initial – garder comme ça sort comme ça vient.
Le sommaire général se fait de façon chronologique (un texte en appelle souvent un autre – sinon la résonance des textes) (les textes sont donc ordonnés dans leur ordre d’écriture).
Laisser chaque texte se poursuivre par une note italique — une petite réflexion quant à ce qui se cherche — ce qui apparaît lentement (question : garder ou non ces notes) (donnent-elles du sens).
S’autoriser de très petites choses – des fragments – comme elles viennent.