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journal permanent | 6 décembre 2013

vendredi 6 décembre 2013, par sebmenard

Autour du mot violence : la violence la plus puissante n’est rarement la plus performante mais plutôt la plus obstinée – elle est celle qui se répète et qui se nie – celle qui se cache et s’abrutit – la violence des riches peut-être – la violence ordinaire de la loi – celle qu’on applique sans l’humain – il m’arrive de ressentir une forme de violence alors que c’est plus une forme d’injustice – on fait difficilement la différence entre l’un et l’autre.

Pour ce qui est de la règle – de la loi – l’interrogation : les lois sont-elles faites pour créer de la répression ou bien pour favoriser le vivre ensemble et le partage – en tout lieu : la personne chargée de faire appliquer la loi se pose-t-elle cette question – et surtout : lui a-t-on donné la chance de se la poser.


Pour ce qui est d’écrire véritablement – je veux dire autre chose que tenir ce journal – même s’il arrive qu’on y trouve un point ou un autre intéressant de temps à autre – en ce moment c’est plutôt mou : il y a les 36 poèmes il y a la route et puis ce truc un récit tout à fait immobile — la tête et le corps noyé dans le vrac ordinaire – tenir.


Il y avait cette idée je l’ai eue hier soir et puis disparu parce que la fatigue endort nos cerveaux nos corps – je la retrouve ce matin et c’est assez étonnant : il s’agissait de ne pas se taire justement de dire (relire Fred Griot).