« Au village, tout finit par s’éteindre. L’obscurité des temps anciens descend lentement pour envelopper Edek, Kaczmarek, Hrynacz et les autres. Les rêves sont différents, mais l’obscurité reste identique à elle-même pour leur réconfort. Elle gomme les événements et fait disparaître les choses. Elle revigore les corps. Il en était ainsi au commencement du monde, et il en sera ainsi pour que nous ne mourions pas de surabondance. »
Andrzej Stasiuk, Hiver.
(qu’est-ce qui résonne iciavec Rigoni Sternsinon (...)
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Rigoni Stern, Mario
Articles
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journal permanent | 11 juillet 2018
11 juillet 2018, par sebmenard -
bourrache
3 avril 2019, par sebmenarden continuant de chercher le zen ou la résonance ou le poème ou les morceaux de bois ou une maison à louer ou du boulot ou de l’argent ou encore autre chose (nous marchions dans le froid et la boue, nous pédalions dans le sable et le vent — on enfilait des bois morts dans des souches abandonnées) — un panier de roquettes, de calendula, de bourraches aussi appelée starflower — je peux (enfin) offrir (par exemple) une caisse de pommes de terre et des aulx venus grâce à ma sueur et ma patience et le zen (...)
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journal permanent | 17 juillet 2017
17 juillet 2017, par sebmenard« Test amis en vers » (Avertissement ?) dit Valérie Rouzeau (mais où ?) — et donc on pourrait mettre les citations dedans le texte, en fin de volume, à travers, en travers, par devers, en italiques, entre guillemets (et on le retrouverait chez JP Dubost par exemple) il reste une question d’importance : quel travail honorable honorer pour les jours ? (être « poète officiel de la SNCF » serait hors-concours — bien entendu).
Je lis Mario Rigoni Stern, Arbres en liberté, et je pense qu’ensuite se défaire (...) -
Rigoni Stern, Mario l Le livre des animaux
7 juillet 2017, par sebmenard« Qu’est-il en train de se passer chez les insectes maintenant que les interventions de l’homme — qui les combat de puis plus de trente ans — ont provoqué de profonds changements dans leur univers ? Même s’ils vive d’un pôle de la terre à l’autre, il est désormais certain que le DDT et autres insecticides aux formules chimiques compliquées ont profondément altéré la vie, et peut-être même la structure, de cette classe d’arthropodes. Actuellement on en dénombre huit cent mille espèces, mais qui sait combien (...)
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journal permanent | 31 juillet 2017
31 juillet 2017, par sebmenardSoir avec A.
Je mets une plombe à formuler ce truc d’être dans la rue, d’être dans la rue pour y vivre, s’y rencontrer, échanger, parler, décider peut-être aussi : Mario Rigoni Stern évoque la réunion annuelle de décision de partage des bois (et le travail, en groupe, qui suit, dans les bois) (récit de la pause du midi, des discussions, du repas et de la reprise du travail) (son du bois coupé), il évoque encore le vieil émigrant (le dernier voyage d’un dernier émigrant ?) de retour sur sa terre natale (...) -
Rigoni Stern, Mario | Arbres en liberté
18 juillet 2017, par sebmenard« Le pin cembro
Pour que les deux petits pins cembro que j’ai dans mon jardin deviennent des arbres bien visibles il faudra des années ! Mais si les hommes sont sages et que nous avons des descendants, les petits-enfants de mes petits-enfants pourront dire : « Ces pins, c’est le grand-père de notre grand-père qui les avait plantés. »
Le pin cembro, ou arolle, est, avec le mélèze, le plus bel arbre de nos montagnes ; sociable et semper virens, il n’atteint pas la hauteur du sapin argenté ou de (...) -
Rigoni Stern, Mario | Le vin de la vie
10 août 2017, par sebmenard« DÉCLARATIONS D’AMOUR
Un siècle peut être court ou long pour la vie d’une communauté qui était restée retranchée dans les montagnes pour conserver son indépendance. À l’époque, seuls des sentiers escarpés descendaient dans la plaine ; la route qui, en 1959, devient la nationale 349 a cent ans, à peine plus.
La distance que l’on couvre aujourd’hui en une heure de voiture, mon grand-père la parcourait à pied en trois jours. Il descendait par un sentier muletier pavé de grosses pierres polies par les fers des (...) -
Blocs | 31
31 juillet 2019, par sebmenarden continuant de chercher le zen ou la résonance ou le poème ou les morceaux de bois ou une maison à louer ou du boulot ou de l’argent ou encore autre chose (nous marchions dans le froid et la boue, nous pédalions dans le sable et le vent — on enfilait des bois morts dans des souches abandonnées) — un panier de roquette, de calendula, de bourrache aussi appelée starflower — je peux (enfin) offrir (par exemple) une caisse de pommes de terre et des aulx venus grâce à ma sueur et ma patience et le zen (...)
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Blocs | 26
30 juillet 2019, par sebmenardJ’ai lu Claude Roy, Julio Cortazar, Kenneth White et Richard Brautigan. Je ne sais pas si ça peut « aider ». J’ai aussi semé des fèves, planté des aulx. Avec mon fils. Ce n’était peut-être pas le meilleur moment, d’autant qu’il a gelé pour la première fois de la saison hier. Mais c’est comme un genre d’image — un mantra pour le karma. Planter. Semer. Lire. Malgré tout. Malgré tout ce bazar. Nous avons aussi récolté des petites pommes sauvages comme Mario Rigoni Stern le raconte (c’est mon fils qui les avait (...)
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journal permanent | 2 août 2017
2 août 2017, par sebmenardÀ confiture de melon il y a pots adaptés (et dont le couvercle se ferme), ou bien des jeunes pousses d’épinards se faisant dévorer dans le jardin (la taille de ces escargots !) et donc, Rigoni Stern hésite à travailler (?), écrire (?) dans la pièce qui lui sert à cela, ou bien aller dehors (nombreuses activités déjà en attente, c’est dans Avec le ciel et les forêts, section « Signes de printemps » je crois bien).
Et voir passer une annonce de terrain en vente, comprenant serre, yourte, cabane en terre, (...)
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