journal permanent | 21 mai 2016

Limbazi (Lettonie) — Treimani (Estonie)

90km

Vent de face. Toute la journée. S’intensifie au fil de la journée. Pas mal de piste. Plus de 15 bornes de piste en fait. Défoncée ou bien ensablée. Des camions du bois.

Y’a pas grand chose en fait — sur 90 bornes pas grand chose — des champs des flottes (ça explique les moustiques) — des cabanes en bois des maisons ce sont des cabanes — à un moment une ville — Limbazi - mais c’est combien d’habitants — nous on continue sur la petite route — des champs — des oies sauvages — des cigognes — à un moment on s’endort dans l’herbre c’est à Pale — puis 10-12 bornes plus loin c’est la piste — un village étrange fait de quelques barres d’immeuble — des restes d’une autre époque — oui mais autour des immeubles des jardins magnifiques et prêts pour la saison — à l’arrière-plan la poussière se soulève au passage d’un semi-remorque — cette route elle est défoncée des camions elle aussi.

Autre chose : un micro point de frontière au bord de l’eau (mais tout de même au moins quatre caméras) — et puis un panneau qui te dit Estonie — ici ils ont des coins ils mettent de l’eau des tables des cabanes des coins pour un feu — tout ça c’est là c’est gratuit — et puis la mer — le soleil se couche à l’ouest (enfin presque) et ça faisait combien de temps que tu n’avais pas vu ça — le soleil tomber à l’ouest.

Aussi : des notes prises à la volée sur l’ipad - à des arrêts — des trucs pour voiture rouge enfin pas vraiment peut-être — les copier là — voir à quoi ça mène.

Lu sur la route (à des pauses — parfois 10 minutes puis reprendre la route) : L’enterrement (François Bon) et Surveillances (Collectif).