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journal permanent | 19 décembre 2013

jeudi 19 décembre 2013, par sebmenard

La nuit comme une fournée (mais qui dure cinq minutes) après Prélude à l’agonie de Sophie Perez et Xavier Boussiron – à nouveau une claque et une boule d’énergie ce spectacle – et qui dérange.


Il faut que je me procure ces contes transylvains collectés par Franz Obert : le Zmeu Dupé – longtemps la porte d’entrée dans le conte est restée vide et inerte – plutôt bloquée en quelque sorte – ça s’est peut-être débloqué en reprenant Maupassant l’année dernière – et puis ensuite tout est possible – rencontré à nouveau Pierre Desvigne en septembre – sans doute que ça s’ouvrira vraiment avec le projet vélo.


Je retrouve dans un fichier caché dans nvAlt un mail pour A. jamais envoyé – à faire au plus rapide pour que ça traverse l’Atlantique.


Pour l’affiche du festival RVMM – penser à faire au plus propre le détourage de la trompette et trouver une palette couleur adaptée – genre western fourrure chapeau rouflaquette – je ne parle quasiment jamais de ça ici (déjà utiliser le mot ici – ça me fait penser à la façon de noter de Guillaume Vissac : ici – ou bien dire la deuxième personne… – on pourrait écrire long sur la façon qu’on a de causer à nos journaux).


Lecture : le livre le plus complet que je lis actuellement c’est le web – autour de ça j’ai lecture lente de quelques bouquins – Bouvier terminé – j’ai du Gracq sous la pédale et ouvert Pierre Rabhi – ça c’est pour le chantier légumes – je reprends régulièrement un bouquin au hasard dans la bibliothèque et pour en lire quelques pages – un passage – mais pour ça il n’y a pas de règles – le constat est tout de même l’impression de ne pas avoir assez de temps pour ça.


Je suis au travail et je ne travaille pas : je vois passer une image de Joachim Séné pris sur la ligne 13 du métro de Paris à la Fourche – et me revient d’un coup d’un seul la sensation du jour levé à Gennevilliers quand il y a quelques années une fois par semaine j’allais en cours à l’Université là-bas – cette impression alors d’être dans un tunnel entre le levé tôt et donc en arrivant là-bas – déjà l’impression d’avoir fait une grande partie du jour – puis c’était quelques marches dans Paris – je ne connaissais pas Paris et je ne connais toujours pas Paris – je connais sans doute mieux Bucarest – et puis je crois que mon territoire c’est celui d’entre les villes – de leurs abords et de leurs traversées – peu de la vie à l’intérieur – mais donc la ligne 13.