J’ai lu Claude Roy, Julio Cortazar, Kenneth White et Richard Brautigan. Je ne sais pas si ça peut « aider ». J’ai aussi semé des fèves, planté des aulx. Avec mon fils. Ce n’était peut-être pas le meilleur moment, d’autant qu’il a gelé pour la première fois de la saison hier. Mais c’est comme un genre d’image — un mantra pour le karma. Planter. Semer. Lire. Malgré tout. Malgré tout ce bazar. Nous avons aussi récolté des petites pommes sauvages comme Mario Rigoni Stern le raconte (c’est mon fils qui les avait (...)
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Roy, Claude
Articles
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Blocs | 26
30 juillet 2019, par sebmenard -
Chants | Oscillation
7 octobre 2019, par sebmenardune oscillation la poésie la vieune oscillation une oscillationobstinée
dix jours bientôtdix jours de grand beauchaudtropsans doute
et aujourd’hui : pruneliers en fleursgrands bourgeons sur cerisier
ai installé deux cuvesau potagerai remplacé le manche d’une fourchepar ce morceau d’acacia taillé à la hacheemmené au potager cette vieille brouette récupéréeporté les pailles installé un robinet sur le fût bleuchangé les étriers de frein sur le vélo
ai encore regardé des photographies des photographies de (...) -
Blocs | 4
22 juillet 2019, par sebmenardparce que c’est quoiun poème-poèmeBernard Bretonnière, Ce qu’il faut de patience, éditions le Dé Bleu.
c’est vrai à la fin qu’est-ce que c’est tout ça et le reste ? des gouttes d’eau sur la vitre un coup de vent sur des feuilles sèches ou même un carburateur rouillé — j’ai noté encore comme surgit une grenouille sur l’asphalte, deux phares dans le noir et un trou dans la nuit ou même : le vent d’ouest — tout ça c’est la même chose : manifestation sans banderole ou slogan, manifestation de la pachamama ou (...) -
néant
14 février 2019, par sebmenard“parce que c’est quoiun poème-poème”Bernard Bretonnière, Ce qu’il faut de patience, éditions le Dé Bleu.
c’est vrai à la fin qu’est-ce que c’est tout ça et le reste — des gouttes d’eau sur la vitre un coup de vent sur des feuilles sèches ou même UN CARBURATEUR ROUILLÉ — j’ai noté encore comme surgit une grenouille sur l’asphalte, deux phares dans le noir et un trou dans la nuit — ou même : le vent d’ouest — tout ça C’EST LA MÊME CHOSE : une « manifestation » sans banderole ou slogan une « manifestation » de la (...) -
moi aussi, je la déteste (est un titre de Ben Lerner)
2 avril 2019, par sebmenardsoir
« un peu »à sec
ou plutôtvidé
(je pense à la terre sèched’une colline bêchée par Su Dongpopoète de l’an Mil)
revenir
revenir à soi-même
« moi aussi, je la déteste »Ben Lerner, La haine de la poésie, éditions Allia
une ivressede qualité ?
une marcheun soir de grande lune ?
une traverséede forêt ?
Grâce à un livre imprimé en mars 1994 (vendu à l’époque 90,50F), écrit quelques années avant par Claude Roy, à propos d’un poète (et ami !) ayant vécu il y a près de mille ans (1037—1101), en ce soir (...) -
Blocs | 30
31 juillet 2019, par sebmenardsoir venu un peu sec et vidé je pense à la terre sèche d’une colline bêchée par Su Dongpo poète de l’an mil — ce qui, à manière de terre, me fait revenir — revenir — soir venu revenu un peu sec et vidé je tiens un livre paquet de feuilles imprimées reliées en mars 1994 vendu 90,50F écrit par Claude Roy je me réjouis et j’observe la forme du mot impermanence.
moi aussi, je la détesteBen Lerner, La haine de la poésie, éditions Allia
à partir du poème Poetry de Marianne Moore :I, too, dislike (...) -
journal permanent | 25 avril 2023
25 avril 2023, par sebmenardgraminées à hauteur d’humain grand vert et tiges un chevelu dans terre — chiendent et les autres la morsure ou la caresse — un entre-deux mange tout en moins de temps qu’il n’en faut — si la houe tient dans les mains gare au dos — ensuite et comme pour toutes choses : amender et couvrir — attendre et patienter sans oublier les prières aux petits dieux.
longues journées de travail avalées sèches — une méditation au couteau japonais — l’arrachage des graminées, une houe de tête et travail d’inspire expire — (...) -
journal permanent | 29 octobre 2018
29 octobre 2018, par sebmenardJe suis foutuement ignorant et, parfois, devant cette ignorance, j’envie le temps, j’envie l’arbre, j’envie le temps de l’arbre — j’ai besoin d’une vie d’arbre pour amonceller des morceaux, des morceaux de quoi ? des suites de morceaux qui feront peut-être un quelque chose — mais sans ça, sans ce temps de l’arbre, comment faire ? —
et je me souviens des oliviers d’Égine, en face d’Athènes en Grèce et comme le temps de l’olivier doit être bon (POÈME D’AMOUR :
hier au soirdans la lumière de l’automne (...)