ou alors ce serait assez de force pour tenir dans la nuit pluie / lune / lune d’automne un enfant naît plus haut sur le fleuve — ici, je me répète et multiplie mélange re-commence — des petites traces qu’on cherche des petites traces qu’on laisse enfermées — les pauvres — dans un livre : ce serait trop bête ! — « donc il n’y a pas que l’écriture » dit mon très vieil et très cher ami ce soir — oui d’accord j’imagine que c’est simple : un abri coûte peu et nous l’habitons disons puis je pense à Alana Apfel, je (...)
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Ruben, Emmanuel
Articles
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c’est de là qu’il a recommencé à vivre
22 février 2019, par sebmenard -
Ruben, Emmanuel | Jérusalem terrestre
3 juillet 2017, par sebmenard« Le mur est tout le contraire d’une frontière. Normalement, lorsque vous traversez une frontière — prenons une vraie frontière, genre entre le Pérou et l’Équateur, deux pays qui ne s’entendent pas à merveille — vous quittez les autorités du premier pays pour les autorités du second : les uniformes sont coupés différemment, les bérets n’ont pas la même couleur, la monnaie change et parfois la langue, etc. Ici, Tsahal veille de part et d’autre du mur. Sur la route de Ramallah à Naplouse on croisera au moins (...)
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journal permanent | 2 octobre 2017
2 octobre 2017, par sebmenardIci calme. Calme des lieux. Pas bruit. Le fleuve derrière la vitre. Qui semble n’en plus finir de s’écouler. Immuable. Un tour pour les vivres. Un autre pour un coup de téléphone.
Tenir journal de quoi. Différement. Comme si, une autre respiration.
Vers 19h : Grosse brume. J’aime ça aussi.
Se dire encore que ce sera le lieu pour poser la machine. Mettre à plat, penser à ce que ce sera ensuite. Trouver comment lever assez de tunes pour chaque mois. Penser une cabane. Toujours la même histoire. (...) -
journal permanent | 3 novembre 2017
3 novembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
S’agit-il de rendre les voix sous la forme d’une brume, ou d’un chant ? Quoi faire des arpenteurs ? Je me souviens de Guillaume Vissac qui disait « ne l’enfermer dans aucune narration », ou quelque chose comme ça. Et c’est exactement ça. Tout se constitue seul. Je me souviens d’Emmanuel Ruben : « presser l’éponge du réel », ou quelque chose comme ça.
La voix dans le téléphone dit d’aller sur le site, de télécharger le formulaire 3705, de l’imprimer, de le remplir, (...) -
journal permanent | 30 juin 2017
30 juin 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Les poète sont encore vivants se loue pour 4,99€, et Paterson, alors ? (depuis quand n’as-tu pas vu un film ? Quelque chose sur l’usage du nord ? (Emmanuel Ruben ?) — et ce bleu orange que tu as déjà oublié.
À nouveau cette route qui passe au nord de Nantes, ces champs, ce ciel gris, cette pluie, ces bêtes.
Et limo sureau. -
journal permanent | 26 décembre 2017
26 décembre 2017, par sebmenardLes jours filent. J’accumule des notes. Sur des pages, des tickets de carte bancaire (j’utilise une carte bancaire), des prière(s ?) d’insérer, des morceaux de papier, des fichiers. Où ça finit, ça ? Pour les articles à paraître sur Remue, je parcours quelques centaines d’images (les routes, vers 2015-2016) — j’aimerais en faire quelque chose de tout ça (cette façon de toujours tout vouloir transformer en quelque chose). Mais c’est que je note quelques pistes et ensuite — tout disparaît dans un flou (...)
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journal permanent | 18 août 2017
18 août 2017, par sebmenardÀ recopier dans étrange livre passionné de l’ours (la bête !), différentes petites choses, morceaux de phrases, pistes, matériaux, matières, déchetures, découpations et donc accumulant de ce fait un immense bazar inorganisé, mal foutu, dans lequel espérer quelque étrange poème ça ira de soi.
Textes que je réunis, « couture », dans un grand vrac qui raconte pourtant quelque chose et surtout QUE JE NE SAURAIS DIRE AUTREMENT ainsi donc, il faut bien un peu de métier : rouleau-colonne, accompagné de notes (...) -
journal permanent | 14 juin 2017
14 juin 2017, par sebmenardParis et Librairie Charybde. Et c’est la poussière de l’est qui me revient. Et c’est le son des cuivres lointains (à Paris ?). Très heureux de trouver sur place ceux qui sont sur place. Et même que je dis tout un tas de banalités et quelques trucs utiles (mais on pense quelque chose, et ensuite : est-ce qu’on peut toujours le dire ?) (mais on on pense quelque chose ici et maintenant, et qu’en est-il : ensuite, dans quelques jours, six mois après… ?) (mais c’est déjà ça). Et j’aimerais dire des trucs (...)
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journal permanent | 17 août 2017
17 août 2017, par sebmenardDébut de la lecture de Dans les ruines de la carte (Emmanuel Ruben)
« (…) la carte aimante, la carte aiguise, la carte paralyse, la carte effraie, la carte est la peau tigrée de rêve et de réel du pays qu’elle illustre et réduit simultanément ; la carte est l’écorce vive des souvenirs et le palimpseste des songes naufragés ; la carte excite, la carte terrorise ; la carte fait se dresser l’horizon des mondes probables, la carte hérisse les frontières de l’impossible ; la carte est objet de savoir, de (...) -
journal permanent | 20 mai 2018
20 mai 2018, par sebmenardJe ne connaissais d’Eleni Sikelianos que des poèmes (Du soleil, de l’histoire, de la vision et Le poème Californie chez Gréges, ou encore Le Tendre Inventaire des vivants et des morts chez Joca Seria) — j’ai pris un grand vol entendant vendredi soir Eleni lire des extraits du Livre de Jon, d’autres d’Animal Machine (Claro, traducteur lisait en écho…) — lisant Le livre de Jon, dans son éclatement exaltant j’ai la voix d’Eleni Sikelianos qui danse en anglais (il faut entendre cette voix dire !) — et aussi (...)
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