Sommaire de la série Génération poussière — s’il y a bien ordre d’écriture je ne suis pas certain qu’il y ait un ordre de lecture.
Avant et après chaque texte, le signe (...) indique sous forme de lien une proposition de lecture possible avant et après le texte en cours.
Pour chaque texte, différentes versions — étapes d’écriture — ont été laissées en ligne sur la même page. On connaissait tous un type comme ça Les chemins les routes affonés Une langue immonde [Un après-midi d’été (...)
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génération poussière
Articles
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Génération poussière | sommaire
2 février 2013, par sebmenard -
Journal permanent | 18 juillet 2012
18 juillet 2012, par sebmenardDans cette plaine (un récit) : finir avec des listes — ceux qui — les choses dites les choses entendues — ce qui n’est pas certain — ce qui se dit au village — et faire court — simple. Revoir un pote dans la nuit — les routes qu’on se raconte — ce qu’on a vu — où on va — les phares sur les herbes en bordure de l’asphalte sinueux. Idée : acheter un terrain et y mettre une caravane une cabane un chalet en bois — quand c’est le retour — l’endroit pour s’y mettre — pour y vivre — pour s’y arrêter quelques temps (...)
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journal permanent | 11 novembre 2013
11 novembre 2013, par sebmenardPas tenu le rythme pour les 36 poèmes : c’est pas un problème qui concerne l’idée du poème mais l’écriture du poème — pas grave ça avance.
Cette question de Karl Dubost : "Depuis cette phrase, une question occupe l’espace de mon temps libre. Quel est pour chacun de nous cet « espace serein » où l’on se sent libre de participer, d’être, de penser ?"
Parfois on lit un truc un texte un morceau de phrase et on se dit : C’est ça — c’est exactement ça — c’est ça.
Vu reportage qui met en boule — types qui (...) -
Génération poussière | 7 (nos textes sur nos blogs)
11 septembre 2012, par sebmenardretour au sommaire troisième version
(...) On était cette génération qui écrivait ses textes dans le train entre deux boulots — nos doigts appuyaient sur les écrans crasses et clairs de nos machines — de temps à autre on regardait derrière la vitre et alors on voyait le monde défiler à la vitesse des rails.
On avait nos bouquins dans la poche et on les lisait avant que la fatigue nous écrase après les heures du jour ou encore au réveil les yeux raides et le corps froid — ensuite — on courait vers la (...) -
journal permanent | 22 octobre 2012
22 octobre 2012, par sebmenardReprendre son souffle — puisqu’on nous avait dit — travail lent. Dans le train Compagnie de Beckett — la claque dès les premiers mots (à peine vu les eaux qui débordent) (on avait travaillé à partir de ce texte dans un atelier de François Bon)
Un voix parvient à quelqu’un dans le noir. Imaginer.
Un voix parvient à quelqu’un sur le dos dans le noir. Le dos pour ne nommer que lui le lui dit et la façon dont change le noir quand il rouvre les yeux et encore quand il les referme. Seule peut se vérifier (...) -
Journal permanent | 26 juillet 2012
26 juillet 2012, par sebmenardQuelques notes pour la génération poussière sur Twitter — commencer une troisième partie.
Voir nos villes vides de l’été — la chaleur sur les plaques en marbre — ce que ça change cette ville et celle de l’année passée — le choc à nouveau en fait.
Bilan de l’année et du boulot fait — les mots sont durs parfois — tenter d’être au plus proche du réel.
Quand le soir vient la musique et la chaleur — dormir la fenêtre (...) -
On était cette génération poussière | 5 (un après-midi d’été on voit ça)
18 août 2012, par sebmenardretour au sommaire troisième version
(...) On était cette génération poussière et ça nous arrivait parfois — ça nous tremblait alors — ça nous tremblait comme quoi nos corps — ça se passe un après-midi d’été — un après-midi d’été on voit ça :
sur les dalles du centre ville et près des rails — une femme — une vieille femme — elle est assise par terre son corps maigre et rien — il n’y a rien — il n’y a rien sinon cette vieille femme assise par terre sur les dalles du centre ville et près des rails et tout autour (...) -
Génération poussière | 8 (on s’oubliait la nuit)
14 septembre 2012, par sebmenardretour au sommaire troisième version
(...) On était cette génération qui s’oubliait — ça arrivait la nuit surtout — on s’envoyait comme ça à la tombée du soleil et dans les herbes jaune jaune — on était dingue on était fou parfois.
On avait nos gueules — rien que nos gueules — et pourtant dans le noir elles parlaient sans cesse nos gueules.
On se réunissait comme ça : l’un d’entre nous allait acheter des liquides et des viandes à griller — puis on mettait tous des thunes — et alors on buvait des liquides on (...) -
On était cette génération poussière | 3 (une langue immonde)
27 juillet 2012, par sebmenardretour au sommaire quatrième version
(...) La langue — quelle langue on nous parlait encore — les mots — les mots mêmes les mots — ils nous secouaient tous ici nous — une langue sale — une langue rêche avec le mot temporaire — les mots temporaire et flexible — les mots temporaire et mobile — déclarations d’embauche — déclaration unique d’embauche — déclaration unique d’embauche temporaire — les mots temps de repos — les mots tarifs à la journée — les frais de dossier — réunion de préparation point de route (...) -
journal permanent | 13 octobre 2012
13 octobre 2012, par sebmenardLa pluie et faire le marché (dormir derrière la vitre — regarder la pluie sur la vitre — écouter la pluie contre la vitre sur le zinc du rebord de la fenêtre dans le conduit de la cheminé — la pluie son odeur quand on ouvre la vitre au matin la pluie sur la gueule sur la peau — sur la peau sur les poils de la barbe en attendant devant la porte de la boulangerie le bruit des gouttes sur la capuche rouge rouge — l’odeur de la pluie sur les légumes — les courges alignées vrac sous la pluie et le ciel un (...)