Ada (Serbie) — Szeged (Hongrie).
Beau temps. Presque chaud. Vent d’arrière (j’aime le dire en anglais tailwind) — mais très léger — 5 km/h peut-être — puis ça tourne à partir du milieu de journée.
Le gars à la frontière qui nous fait ouvrir deux sacoches. C’est drôle en fait.
Je ne l’ai pas noté l’autre jour et il faut écouter à nouveau ce que dit Daniel Bourrion ici — ce mot fractale c’est fascinant.
En arrivant je dis ça va être moins wild mais pourquoi faudrait-il toujours que ce soit wild — en fait on se (...)
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Bourrion Daniel
Articles
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journal permanent | 22 avril 2016
22 avril 2016, par sebmenard -
journal permanent | 24 octobre 2012
24 octobre 2012, par sebmenardDans le train du matin j’enchaîne des articles d’information sur l’iPod (écouteurs puissance maximum j’écoute A Hawk and a Hacksaw ainsi que des remix de Chinese Man) et Le Cantique de la paranoïa de Daniel Bourrion (troisième lecture) et c’est magnifique quand le train arrive en gare je n’ai pas du tout envie de descendre et je reste même un peu assis dans le train (pendant ce temps-là le wagon se vide). Concert live de Zenzile — j’aime la puissance à la fois rock et dub de Zenzile. Le soir c’est le (...)
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Daniel Bourrion, 19 francs et une histoire (au moins)
25 avril 2012, par sebmenardDonc j’ai juste dit au libraire pas moustachu mais avec des lunettes rondes et une tellement bonne bouille : « J’ai vingt francs, vous avez un livre pour moi ? »
Dans mon iPod il y a une note après ce paragraphe - impossible de la comprendre aujourd’hui - « mettre les mots » - note tapée dans le train le vendredi 30 mars 2012 - incapable de comprendre exactement aujourd’hui pourquoi.
19 francs - c’est une histoire très simple (mais seulement en apparence) et très belle - y résonne dedans quelque (...) -
journal permanent | 22 novembre 2015
22 novembre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Et quelques fois on ne croirait plus à nos histoires.
Pluie — la route dans quelques jours - qu’il fasse beau quand même.
Puissant break dans le journal de Daniel Bourrion :
« (…) tu égrènes tes contraires, tu poses dans la nuit blanche des mots que tu effaces quand l'aube surgit tout au bout du fossé (…) »
Pluies.
De longues heures à faire de trois monstres des chemins un seul et qui tient — pas certain du (...) -
journal permanent | 19 septembre 2015
19 septembre 2015, par sebmenardC’est mon journal et je peux me permettre d’y citer l’entiereté du journal online de Daniel Bourrion (et lui demander s’il y a des zones cachées – hors-ligne – du journal du 19 septembre) :
« Je n’ai pas plus de patience que le vent — eux sont toujours à même orée nul ne sait ce qu’ils espèrent là ; j’ai beau aller d’un pas qui se veut sûr cela ne retombe pas ; est-ce donc cela que de croiser la nuit qui vient ? »
Grande admiration pour la brièveté et la richesse des quelques lignes de son journal – alléger (...) -
Bourrion, Daniel | Lieux
7 mars 2018, par sebmenard« Au fond alors, centre presque géométrique, est le village. C’est là qu’on va et c’est de là, donc, qu’on ne peut pas s’échapper bien qu’on tente une sortie à chaque fois que l’occasion qui nous y amenait est passée — toujours on y retourne, bille dans son bol roulant au creux retombant pour l’éternité. Cela n’a pas de sens, on le sait bien, il suffirait de partir sans se retourner cette fois mais quelque chose toujours nous tire en arrière, le temps lui-même peut-être avec sa lourde cargaison de morts dont (...)
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journal permanent | 26 mars 2015
26 mars 2015, par sebmenardPluies – routes – et fatigues.
Coups de pédales.
Langues.
Différentes langues.
Je ne sais pas ce qui se trame en fin de semaine de taf – il y a quelque chose un mélange – l’excitation de savoir que c’est quasi fait – et puis dans le même temps l’envie de tout donner encore un peu car justement c’est quasi fait – quelque chose comme ça – ou bien c’est qu’on se comprend mieux – je veux dire – eux et moi.
Daniel Bourrion veut cacher les fragments du journal dans le site : je les ai dans le flux – mais leur (...) -
journal permanent | 18 novembre 2012
18 novembre 2012, par sebmenardQuelques images de la foire. On se dit qu’on pourrait faire kiss kiss bank bank pour récolter quelques sous et comme ça on pourrait faire une expo avec des photos de la plaine. Lu beaucoup sur le web. Course à pied sous la pluie. En réalité le problème c’est plutôt le nombre de projets. On arriverait en avion et on louerait une van un camping-car pour la traversée des états et on écrirait dans le camping-car on prendrait des photos on pourrait mettre des bières dans le frigidaire du camping-car — (...)
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journal permanent | 8 avril 2015
8 avril 2015, par sebmenardRéparer un pneu – allumer un feu – goûter un liquide – relire un morceau de Sardinia (Daniel Bourrion) – penser à cette série d’images : la vue de l’appartement – d’autres choses non – peu.
Sardinia :
« Je ne parle pas. Je ne parle pas beaucoup. Je n’ai jamais parlé beaucoup. Et puis regarder tout cela me prend du temps. Beaucoup de temps. Je n’ai du coup plus de temps pour parler. C’est tellement grand tout ça. Tellement plus grand que tout ce que j’ai jamais vu. Jamais vu à Sardinia, État de New York, (...) -
Journal permanent | 09 juin 2012
9 juin 2012, par sebmenardCommence au matin La Digue - la claque des premières lignes :
Pas de bout, pas aux choses, pas à soi, peut-être pour ça qu’on va sur la digue, on regarde la mer, les falaises, les villas, à la fin on revient, on attend de recommencer, au milieu de la vie qui passe.
Après je note ça :
Sans doute un souffle - une lancée de saxophone (comme j’aurai aimé savoir jouer du saxophone) (pour souffler dedans comme un dingue) - une langue qui s’affiche dès les premières lignes - une langue face au réel. (...)