journal permanent | 22 juin 2021

 « L’ACTE DE POÉSIE

Cet acte implique un corps en train de constater que, une fois, de plus, il s’est mis dans la posture d’attendre un poème, de provoquer sa venue, de l’écrire. Et cependant qu’il élabore cette attente en observant les règles qu’il s’est inventées, il se dit que son activité est bien ambiguë, elle qui l’entraîne à pratiquer un jeu où il n’engage en principe qu’un peu de son temps mais avec l’impression d’y engager bien davantage puisqu’il y fait figurer sa vie. »
Bernard Noël, L’espace du poème.

train retour depuis Nantes

un peu vidé
(journée de lectures, écritures, partages
dans un collège à Nantes)

je relis des textes
je relis des morceaux des fragments

je relis

j’essaie de trouver un sens à tout ça
(s’il y en a ?)

maintenant que les jours : il y a un mot-clé dans le site et ça semble se poursuivre (j’ai commencé alors que les jours se sont mis à « rallonger » à la fin de l’année 2020, et je le continue encore aujourd’hui, alors que les jours durent) (peut-être vais-je le continuer plus tard encore, alors que les jours sont de plus en plus courts, ou « raccourcissent » ? ).

À l’abri : voir si la forme-bloc de l’oùrs pourrait me servir — y revenir donc (et à nouveau s’autoriser récit, poème, « à travers » ? — si jamais ?). Autre chose encore : reprendre cette forme de « qui » pour lancer la machine — mais sans restrictions… je veux dire : pas d’importance au sujet de ce qui, car il pourrait désigner « tout le pronominal » ?