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journal permanent | 22 février 2013
vendredi 22 février 2013, par
Dernière journée — impressionnant comme la fatigue peu épuiser affoner tout acte d’expression — souvenir de ce qu’il disait un jour — il travaillait pour une entreprise de démolition (faire la liste de ces métiers-là) — il travaillait pour une entreprise qui vidait des baraques — maisons saisies brûlées — il buvait de ce vin noir interdit — quel est son nom — le vin qui rend fou — un soir il rentre il dit c’est ça la drogue en fait (mais il parlait du boulot) (pas du vin) — c’est comme ça qu’ils font — le soir on dort — notre corps notre cerveau il est mort.
Dans son journal Guillaume Vissac parle des trucs immondes du minerai de viande — c’est le mot sorti récemment — mais surtout aussi des moments et des lieux pour lire
Pour cette raison ce devrait être une lecture soir et non une lecture diurne (et encore moins une lecture souterraine) et pourtant je le lis en lecture principale dans les wagons, les rames.
(mais on fait ce qu’on peut entre temps entre autre chose de la vie)
Et puis le jour qui suit il dit à propos des séries sur le web qu’il y en a et note aussi le feuilleton Emaz (mais c’est terminé) (pour l’instant) et c’est vrai qu’il y en a — et c’est aussi parfois l’espace de lecture principale — mais en ligne — justement — ou bien embarqué minimal dans un agrégateur de flux RSS — mais — question de Guillaume Vissac partant de cet article :
« The goal is for an e-book to be as simple as possible, and as close to the web as possible. » Aussi proche du web que possible (mais dans ce cas pour ne pas s’en tenir au web ?)
En fait je pense à deux choses — ou bien on s’en tient au web parce que c’est là que ça se joue et donc ça ne peut peut-être pas en sortir — ou bien pour certains ensembles — les embarquer de façon minimale (mais certainement évolutive) dans un fichier — lisible en particulier (et c’est véritable raison pour moi actuellement) hors ligne.
À revenir aux feuilletons web — dans l’après-midi alors que je lis des trucs sur la machine à travers l’agrégateur de flux — quatre ou cinq collègues au moins pour demander qu’est-ce que c’est ce truc et leurs yeux qui tentent de déchiffrer le nom des sites et blogs suivis — liste énorme et magnifique.
Pour la série j’ai écrit un truc — pas trop savoir comment faire pour la reprise des textes — sans doute refaire des articles et les mettre en lien les uns les autres doucement — avec construction du sommaire au fur et à mesure.