ou alors ce serait assez de force pour tenir dans la nuit pluie / lune / lune d’automne un enfant naît plus haut sur le fleuve — ici, je me répète et multiplie mélange re-commence — des petites traces qu’on cherche des petites traces qu’on laisse enfermées — les pauvres — dans un livre : ce serait trop bête ! — « donc il n’y a pas que l’écriture » dit mon très vieil et très cher ami ce soir — oui d’accord j’imagine que c’est simple : un abri coûte peu et nous l’habitons disons puis je pense à Alana Apfel, je (...)
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Ruben, Emmanuel
Articles
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c’est de là qu’il a recommencé à vivre
22 février 2019, par sebmenard -
journal permanent | 21 juin 2018
21 juin 2018, par sebmenardCe qu’il faudrait bien arriver à comprendre, c’est comment l’eau se répartit dans ces tuyaux poreux, tu vois.
Ou encore, pourquoi certains pieds de courges ont bien pris, et d’autres non.
Comme la terre est dure par endroit.
Ces trucs-là.
(ou mieux : comme les choux montent si vite parfois)
Le hêtre et le bouleau
Dans Les temps modernes, Jacques Rancière note : « La fiction est requise partout où il faut produire un certain sens de réalité ». (je l’ai lu là)
ça aussi :
"Encore faut-il (...) -
journal permanent | 18 août 2017
18 août 2017, par sebmenardÀ recopier dans étrange livre passionné de l’ours (la bête !), différentes petites choses, morceaux de phrases, pistes, matériaux, matières, déchetures, découpations et donc accumulant de ce fait un immense bazar inorganisé, mal foutu, dans lequel espérer quelque étrange poème ça ira de soi.
Textes que je réunis, « couture », dans un grand vrac qui raconte pourtant quelque chose et surtout QUE JE NE SAURAIS DIRE AUTREMENT ainsi donc, il faut bien un peu de métier : rouleau-colonne, accompagné de notes (...) -
journal permanent | 3 novembre 2017
3 novembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
S’agit-il de rendre les voix sous la forme d’une brume, ou d’un chant ? Quoi faire des arpenteurs ? Je me souviens de Guillaume Vissac qui disait « ne l’enfermer dans aucune narration », ou quelque chose comme ça. Et c’est exactement ça. Tout se constitue seul. Je me souviens d’Emmanuel Ruben : « presser l’éponge du réel », ou quelque chose comme ça.
La voix dans le téléphone dit d’aller sur le site, de télécharger le formulaire 3705, de l’imprimer, de le remplir, (...) -
journal permanent | 24 mai 2018
24 mai 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
Dans Terminus Shengen (Emmanuel Ruben) :
« (…) et de cette grande affaire humaine dont on nous hache la forêt— le peuple européen (…) »
p.11
faire un « je pense à »ou plutôtexplorer le poème-bloc -
journal permanent | 30 juin 2017
30 juin 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Les poète sont encore vivants se loue pour 4,99€, et Paterson, alors ? (depuis quand n’as-tu pas vu un film ? Quelque chose sur l’usage du nord ? (Emmanuel Ruben ?) — et ce bleu orange que tu as déjà oublié.
À nouveau cette route qui passe au nord de Nantes, ces champs, ce ciel gris, cette pluie, ces bêtes.
Et limo sureau. -
journal permanent | 8 avril 2018
8 avril 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Hier Martin Daneš a dit : « c’est comme, des documentaires… » (j’essayais de lui causer de Soleil gasoil, de choses en cours ou pas) — et il a peut-être raison (Cendrars a écrit je crois des documentaires) je note encore sur un morceau de papier : Karel Poláček (plus tard je retrouve dans le Terminus Shengen d’Emmanuel Ruben des voix qui chantent — comme dans Sous les serpents du ciel ?)
voilà fragmentset espaces videsvers le chantlà surtout ce bazarc’est du (...) -
journal permanent | 17 août 2017
17 août 2017, par sebmenardDébut de la lecture de Dans les ruines de la carte (Emmanuel Ruben)
« (…) la carte aimante, la carte aiguise, la carte paralyse, la carte effraie, la carte est la peau tigrée de rêve et de réel du pays qu’elle illustre et réduit simultanément ; la carte est l’écorce vive des souvenirs et le palimpseste des songes naufragés ; la carte excite, la carte terrorise ; la carte fait se dresser l’horizon des mondes probables, la carte hérisse les frontières de l’impossible ; la carte est objet de savoir, de (...) -
journal permanent | 7 avril 2018
7 avril 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
J’ai tout bien écouté et c’était passionnant —
me reste Giono, annotant un livre (visible au Paraïs) : « seul le résultat compte »
et ce serait ensuite retourner à Melville, Withman, Faulkner, Tolstoï (nature writing)
puis :
j’irai faire parler les herbes, les chiens, les ombreset que ce qui s’ajoute soit terreterreterre
(plus tard, manger de la terre ira vers le poème chamanique)
encore, pour faire parler le fleuve : Le chant du monde !
pour faire parler les (...) -
Ruben, Emmanuel | Jérusalem terrestre
3 juillet 2017, par sebmenard« Le mur est tout le contraire d’une frontière. Normalement, lorsque vous traversez une frontière — prenons une vraie frontière, genre entre le Pérou et l’Équateur, deux pays qui ne s’entendent pas à merveille — vous quittez les autorités du premier pays pour les autorités du second : les uniformes sont coupés différemment, les bérets n’ont pas la même couleur, la monnaie change et parfois la langue, etc. Ici, Tsahal veille de part et d’autre du mur. Sur la route de Ramallah à Naplouse on croisera au moins (...)
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