et si qu’un poème tente de vaillamment de s’obstiner à tenir debout sur le vent des misères, des tristesses, des coups raides, des écorchés, des brisés, des cassés, des malmenés, et de phrases bancales en bazar d’idées ou de violences en uppercut — si qu’un humain s’y essaie et vérifie combien de temps tenir debout sur le vent oui, si celui-ci a parcouru des montagnes et des forêts, s’est nourri de grands arbres, de vieux sages, ce que d’une certaine manière un poète ou un humain, un travailleur social, (...)
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travail
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20 septembre 2019, par sebmenard -
journal permanent | 5 février 2018
5 février 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
le « ciel »
le « ciel »
(commencer « comme ça » ?)(ou ne pas s’en préoccuper ?)
le « ciel »était bon ce jour
il était là
c’était làce jour
ce jour était là(j’hésite un peumais je croisque c’est çac’est bien ça)
ce jour était làtout plein de froidgelé(les premiers pas dehors dans la bouegeléedu jardin)(la vapeurchaude chaudes’échappant échappéede la bouchemarchant sous le garage)
c’était tout plein de froidtout plein de gel
j’ai pris en notequelques idéesj’ai mangéle (...) -
journal permanent | 23 juillet 2013
23 juillet 2013, par sebmenardEn ce qui concerne le métier que je pratique le plus régulièrement j’ai remarqué ceci : on peut se permettre de juger sa valeur — son efficacité — son rôle — sans être spécialiste dudit métier on peut — pour rire — en dire du mal mais c’est pour rire on n’a généralement aucune solution à apporter pour améliorer la situation ou bien pour rendre constructives les critiques prononcées
Je n’ai pas besoin de nommer ce métier pour analyser la situation : ce fonctionnement n’est pas normal. Coup de téléphone pour (...) -
journal permanent | 23 septembre 2013
23 septembre 2013, par sebmenardDans le train du retour j’ai ce sentiment d’humiliation (il y a une semaine j’écrivais LA MÊME CHOSE c’est lié au boulot à la vie à comme on nous écrase comme ça dust dust dust — nous on est cette génération poussière et puis rien — c’est quelque chose de très passager ce sentiment heureusement — en peu de temps c’est balayé par la vie la vie la vie (ça reste quelque part à l’intérieur) — encore la vie bien sûr mais tout de même : en attendant on dessine le brouillon de nos rêves. C’est une interrogation : ce qui (...)
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journal permanent | 24 février 2016
24 février 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Farakla.
Dans la caravane. Ciel couvert au matin et qui le restera toute la journée — quelques gouttes (je me souviens de la couleur du ciel gris foncée et de la terre rouge et du vert vert et je pense à l’Afrique dans la partie plus au sud de son centre) (je n’ai jamais mis là-bas) (cette vieille femme qui venait prendre des cours et qui venait de Kinshasa : elle t’avait montré des images).
Qu’est-ce qu’on fait là à un moment (...) -
journal permanent | 19 juin 2013
19 juin 2013, par sebmenardTravail je ne suis pas au travail et je travaille c’est ça — toute la matinée et flottes. Flottes : j’ai écrit ce mot — les flottes ça me fait irrémédiablement penser à une pluie torrent dans les montagnes par exemple en descendant le col de Borşa — combien de fois j’ai parlé du col de Borşa — combien de fois j’ai passé le col de Borşa — est-ce que la première fois je savais qu’il s’appelait le col de Borşa — et donc la dernière fois oui c’est bien ça la dernière fois que j’ai passé le col de Borşa en (...)
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journal permanent | 30 septembre 2014
30 septembre 2014, par sebmenardDu travail à nouveau – c’est pour dans quelques jours – sais pas encore pour combien de temps – c’est bien – j’aurai retrouvé du travail avant d’avoir touché une quelconque indemnité.
| note |
la tendresse gris jaune
des brumes d’automne
ça serait la campagne
un fleuve
pour les voir
mais j’aime
toutes les brumes
(je pense à cette série d’images dans une pellicule 400TX jamais développée)
Ai écrit une lettre pour demander le report d’un remboursement de dette pour un trop-perçu versé par le mauvais (...) -
journal permanent | 31 mars 2014
31 mars 2014, par sebmenardUn quelque chose une fatigue – ce truc : travailler avec des horaires – aller au boulot à des heures précises – sûr qu’on peut le faire – mais ce que ce fonctionnement (s’en est un) broie de nos mots de nos gueules – et pas de poème – là.
Longtemps que pas eu de poussée d’écriture vraiment – il y a des choses qui se construisent à l’intérieur – il y a le journal qui est comme entraînement quotidien (le mot jogging de Guillaume Vissac – je le répète – est le plus adapté) (et je sais que dans ce journal – (...) -
journal permanent | 2 janvier 2018
2 janvier 2018, par sebmenardMahigan Lepage évoque sur son site des questionnements récents, des tentatives, des échouements. Écrire des fragments du monde, des passées du monde, s’installer dans l’écriture oui, et de façon infinie… Sans aucun horizon de publication livresque… Et puis l’idée d’écrire l’échouement des projets (« ç’a été mille projets, chaque fois différents, chaque fois échoués », « Ces échouements. Les écrire, et en inventer d’autres. »). Je retrouve beaucoup de ce qui se joue ici dans l’écriture, dans cette petite note de (...)
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journal permanent | 26 septembre 2013
26 septembre 2013, par sebmenardEnvoyé reçu des mails pour tenter d’obtenir quelque chose comme une formation — l’enjeu est triple : si je poursuis mon métier actuel ce serait d’apprendre à nouveau d’approfondir mes connaissances mes pratiques (ce n’est pas le genre de métier propice) — pour ma dernière année d’étude : une aide un contenu un partage d’expérience considérable (cette dernière année d’étude pourrait me permettre par exemple : une mobilité professionnelle — c’est l’expression consacrée — ou bien une titularisation dans mon métier (...)
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