chers corps…
chers corps…
je pense à vousje vous ai vu…j’ai aperçu vos silhouettes…
j’ai entendu vos ombres…
chers corps…chairs corpsfrères communs comme disait l’autre1
chers corps silhouettesdebout dans bouelà dans neigedans sundanseurs à votre façon danseursà travail d’humain durercontinuertenir
« je vais au bout de ma vie moi » dis-tu
ça silhouettes non corpschers corps chers frèreszhumainschers tous marchant marchésMALGRÉ TOUT
je vous écoute chers corpsassis dans barque en pluienuit & sans (...)
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travail
Articles
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chers corps
3 avril 2019, par sebmenard -
Chants | "tout ce qu’il faut savoir pour être poète" (G. Snyder)
31 octobre 2019, par sebmenardtout ce qu’on peut sur les animauxen tant que personnes.le nom des arbres, des fleurs et des herbesnoms des étoiles, et le mouvement des planètes et de la lune.
les six sens dont on est pourvuavec un esprit éveillé et élégant.
au moins une sorte de magie traditionnelle :divination, astrologie,le livre du changement, le tarot ;
rêvesles démons illusoireset les dieux brillants de l’illusion ;
embrasser le cul du diable et bouffer sa merdebaiser sa queue lubrique et râpeuse ;baiser la sorcièreet (...) -
journal permanent | 25 janvier 2024
25 janvier, par sebmenardla pleine lune du jeudi 25 janvierest au cœur de l’hiver à 18h58passée
« Mot d'enfant : Je lui dis si tu devais te définir en dehors de ton prénom et nom, que dirais-tu ? Qu'est-ce qui est toi ? Et comme d'habitude avec les enfants, la réponse m'a pris totalement à contrepied…
« C'est difficile parce que je n'ai pas encore de travail. »
Je ne sais pas encore très bien comment absorber cela. :) Je me pose de sérieuses questions sur l'image que nous renvoyons à notre (...) -
journal permanent | 7 février 2024
7 février, par sebmenardce qui me réjouit c’estquand ça ratej’écrisà la volée alors que lamachinepousse les tomatesjeunes plantulesplus loin
mais n’est-ce pasluxe heinla poésieest cette chose surgiedes ratages et des manquesdes vides et des silencesdu grand rien fairele néant d’accordse réjouir des petites chutes ordinairescar ellespoussent à côté et alorsles sentiers s’ouvrent -
journal permanent | 12 février 2024
12 février, par sebmenardMartin Rueff, Au bout de la langue.
dans la brouhahade gestes et d’usuresles corps cassentlentement têtela première sabotetout le reste hop -
journal permanent | 14 février 2024
14 février, par sebmenardje préférerais ne pasécrire ce poème
car à force de machinela nuit je continue à effeuillerla vie la nuit j’efffleure d’autres pensées j’effloreà grandes brassées d’ombresje deflore sans même le vouloirça continue
sans dire bonjour ni quoi seules façon de paroledes ordres et même pas ton nom
au soirune infusion de tête poussièreà l’amer et tiède comme une suée passéeje te le distenir
Je vois facilement un petit mot explicatif. Pourtant ce paratexte serait de trop. Aller vers le simple.
car à parler comme on (...) -
journal permanent | 16 février 2024
16 février, par sebmenardfinalement ça pourrait s’appeler « horticole » et ce seraitune performance (même pas peur)avec roll chargé déplacé plein de plantes plantules À OFFRIR
puis il s’agit de dire plié (repiquage) poussant tirant ?
et des petitsbouts de travailmatière dans les doigtsun pusliquide éclaté doigtsgonflés la nuitpulsent au rythmede la pompeà vie s’abime-t-elle ?
relire Metz, lire Ponthus
et pas de savonpour s’en laverles mains
planterun fraisier en dehorsdes barquettesentre les serresplanter comme (...) -
journal permanent | 17 février 2024
17 février, par sebmenardd’une étrange joiecuite de fatiguecourir et bouepieds trempés cuirpassé les générationsles amis voisins tonteles chantiers ouverts le soleil de février je le tiensjusqu’au soir dormirdans cette bonnetrempe du jour
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journal permanent | 8 mars 2024
8 mars, par sebmenardà 5h59 j’écris c’est furtif la viela poésie c’est pas le problèmeune journée de plus offerteà un patron non mais ohles mots ont un sens je chercheje cherche sans arrêt ma bouchededans cause sans fin
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journal permanent | 21 janvier 2024
21 janvier, par sebmenarddans un gros silence noir noiraller
alentour les chiens lachés aboient meuteet bavent
une chevrettedans sa nuitsabots dans boue
catastrophiquementun broyage de gestesrépétés vide toutle reste tabou moi
bisous saléschansons mélancoliques et tendres
j’attrape la chevrettequi court dans tesyeux
autre chose
je regard les oiseauxpasser dans la nuitje saispour les chevrettesqui te poursuiventenocre
je donne des nomsaux vieux arbresaux geaiset aux fossés
une nuit dans une voiture
faire (...)