“En juillet 1904, un cercueil de zinc fut transbordé du train allemand dans un wagon de tête du train russe portant l’inscription « Pour transport d’huîtres fraîches ». Dans ce cercueil reposait la dépouille d’Anton Tchkhov.”Marius Ivaškevičius, Civilisation « Verkbolobo », in. Last & Lost, éditions Noir sur Blanc.
(…) finalement, nous avons pris le bus Bauska-Riga — et nous disions que les pays sans train étaient tristes. Le gasoil avait gagné : nous avions déjà parcouru plusieurs centaines de (...)
Accueil > Mots-clés > diafragm > Lettonie
Lettonie
Articles
-
Dans le Bauska-Riga
20 novembre 2017, par sebmenard -
journal permanent | 19 mai 2016
19 mai 2016, par sebmenardBauksa — Riga.
En bus.
C’est parce que le gasoil a gagné. Ou bien parce que nous avons perdu. Quelque chose comme ça.
Des mots de Daniel Bourrion — je copie tout :
Un vide qui me vide ; j'ai fait ce pas vers les arrières et puis derrière son suivant et loin je vous regarde, batailles, mensonges, le monde que vous tordez pour qu'il entre dans ce monde qui est ce qui est votre monde — fil de fer du réel tordu, tordu encore, cassera ; le fragile attroupement des jonquilles déclinant dessous (...) -
journal permanent | 6 avril 2017
6 avril 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Train vers l’est.
À un moment nous parlons de l’est, des vieilles femmes de l’est, des vieilles femmes des plaines de l’est. Par exemple. Et voilà que j’ai envie de la route. Dans le train, je vois les pommiers, les fruitiers, défiler derrière la vitre. Je pense aux collines de Pologne (nous avions traversé la Pologne), ou encore au sud de la (...) -
journal permanent | 18 mai 2016
18 mai 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Skaistigirai (Lituanie) — Bauksa (Lettonie).
88km.
Des camions. Des trucks. Des camions. De l’asphalte. La route 67 ou quelque chose comme ça. À Bauksa quelqu’un dit que c’est la seule route. Qui a vu les lunettes sur l’asphalte ? Qui a senti l’odeur du gasoil ? Ils sont dingues le monde et tout le reste. notre désir de tendresse est infini -
Le dit de Marina, le dit de Boris
21 novembre 2017, par sebmenard“ « Il est aujourd’hui plus facile d’imaginer la fin du monde — écrivait le philosophe américain Fredric Jameson — que celle du capitalisme ». On ne saurait mieux résumer le paradoxe de notre temps. Dans la mesure, en effet, où la logique du capital imprime désormais sa marque déshumanisante sur l’ensemble de la planète et sur presque toutes les sphères de l’existence — y compris les plus intimes — la conscience des effets les plus négatifs de la mondialisation libérale (précarité croissante de la vie (...)