Plein d’une certaine poésie musciale, c’est comme ça que je sens ça — la poésie du oud c’est ça je crois bien que c’est ça — c’était donc qu’hier au soir j’étais plein de ça, plein du oud et de la musique d’A. — plein de ses mots et de regards aussi
j’ai bien senti comme le point d’équilibre a fini par s’atteindre (hé ! — performance !) — comme à un moment il s’agissait bien de marcher quelque part ensemble et nous étions là, vraiment là
il y a eu aussi cette pleine claque émotionnelle, ça sans doute oui —
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Quitter les villes
Articles
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journal permanent | 21 novembre 2018
21 novembre 2018, par sebmenard -
journal permanent | 28 mai 2016
28 mai 2016, par sebmenardTallinn.
Marche dans la ville.
Une ancienne usine.
Un port.
Des histoires.
Le truc tu vois — c’est que les anciennes usines — le lieu des épuisements — des fatigues et des ordres idiots — parfois deviennent les lieux de la fête — là on pourrait dépenser notre thune — et puis des barbes et des vélos à pignon fixe — tu vois ce genre de truc — de la bière à plus de quatre balles les trente-trois centilitres — par exemple hein — des œuvres d’artistes contemporains sur les murs - par exemple hein — et là où (...) -
journal permanent | 9 juin 2018
9 juin 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
les entrées « bois sauvage », « lituanie », « ours », « abaton » du Dictionnaire des lieux imaginaires
je voudrais aussi savoirnommer les bois — c’est ça qu’il me faut
nommer les bois !
choses non-écrites, en cours, imaginées, rêvées, silhouettées : litanie de Cluj-Napoca sur la route 71 quittant la Hongrie sans retour sans voyage mantra des visions le dit de Radomir (mais qui est Radomir ?) Thessalonique le dit d’Anca et Ion le dit du fleuve (le chant (...) -
Point de vue
5 décembre 2017, par sebmenard“Le sentiment d’isolement suscité par la ville s’évanouit très vite lorsqu’on la quitte par ce côté, immédiatement happé par ces espaces à la morphologie vierge de tout aménagement humain. On ne rencontre ni zone industrielle, ni équipement périurbains, à peine une activité agricole. Seule la décharge de pneus trône au milieu des collines laissées à elles-mêmes entre les routes qui s’assèchent vers l’horizon. Je retrouve un autre rapport à la distance que celui éprouvé dans la ville. Les lointains sont en (...)
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journal permanent | 28 avril 2016
28 avril 2016, par sebmenardAbaujszanto (Hongrie) — Kendice (Slovaquie)
88km.
Beau temps frais. Au fil de la journée on finit par regarder les nuages — je veux dire — il y a les nuages et nous on doit faire avec — voilà c’est ça aussi la vie dehors.
À la frontière entre la Hongrie et la Slovaquie il n’y a plus rien tu vois - même le bâtiment des douanes ou de quoi d’ailleurs est à vendre c’est écrit en grand dessus — nous on roule vers le nord.
À Kosice il y un café pour se connecter et la remise en route de la fontaine au centre (...) -
journal permanent | 19 avril 2017
19 avril 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Aujourd’hui, parution de Notre Est lointain et Notre désir de tendresse est infini.
Quitter les villes serait peut-être un récit fragmenté, et qui démarre avec des géolocalisations (par exemple des noms des latitudes longitudes) + des chants (cette voix, apparue dans Notre Est lointain).
des petits objets fabriqués à la main de l’autre côté de l’Atlantiquedes couteaux pliants
de la bière artisanale
du painces choses-là
(auxquelles ajouterpar (...) -
journal permanent | 27 février 2016
27 février 2016, par sebmenardFarakla.
Beau temps (j’aime quand le soleil vient chauffer la caravane le matin — tirer le rideau à l’est pour que les rayons s’engouffrent dans l’habitacle — chauffent lentement).
Repris quelques textes de notre Est lointain pour Nuitetjour — trois nouveaux textes — pour les trois semaines à venir — c’est bien le rythme feuilleton — c’est vraiment bien.
Le plan avec ce texte c’est dès que possible de le relire — le relire très bien — doucement — et de faire des corrections de voir comme ça tient dans (...) -
journal permanent | 31 octobre 2017
31 octobre 2017, par sebmenardLevé tôt. Assez tôt pour voir la nuit, puis la brume, puis le ciel. Là à gamberger lentement. Livres ouverts, fichiers ouverts, carnets ouverts. Casque. Puis tout à coup ça apparaît clairement. Il s’agit d’une demi-page. Puis une dizaine de lignes. Ensuite, il y a de l’épuisement.On peut faire repartir la machine, peut-être une fois, deux fois, trois fois dans la matinée, puis ne suis plus bon à rien. À nouveau gamberge quelques heures. Lecture beaucoup, et c’est dans ce temps que les petits ajustements (...)
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journal permanent | 6 mai 2018
6 mai 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
j’ai revu la stabulationet le soleilen flaconen bouteille
le temps a passéje pense
je finis par le penser
Trouver le temps de mettre au clair les villes. Mixer. Shaker le journal. L’ours. Le poème.
Hiver pourrait peut-êtreexister ?
« Le fils est poète et tu reconnaîtras ses poèmes au sentiment de les avoir déjà entendus, non pas de la bouche d’un être humain mais d’une plante ou d’un animal. »
(p. 246 de la versoin féminine du Dictionnaire Khazar de (...) -
journal permanent | 29 avril 2018
29 avril 2018, par sebmenardLes pluies me font penser aux plaines de l’est — aux montagnes de l’est — aux Carpathes vision d’un château dans le récit de Jules Verne !vision des gouttes d’eau s’étirant sur la vitred’une vieille casaen bois !vision de la forme arrondie du tempss’écoulant dans la montagne !vision d’une vieille tire s’échappant dans les flaques& bitume bitume & nids-de-poule !vision d’une bandede chevaux tête contre têteà l’abri à l’oréed’une forêt de l’est !vision des pieds dans boueboueboueboue du chemin du (...)