« Certains appels à prendre la route s’entendent bien comme des cris insurrectionnels, comme de véritables appels aux armes, et celui-ci en fait certainement, à son étrange manière fervente, partie. » (Hugues Robert, Librairie Charybde)
« une incantation lancée au lecteur, obéissant au rythme de la personne qui cherche son rythme de marche » (Patrice Maltaverne, Poézine Traction-Brabant)
« Rien à ajouter, rien à retrancher à ces enchaînements de mots qui – lorsqu’ils nous frappent, nous pénètrent, nous (...)
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Notre désir de tendresse est infini
Articles
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Notre désir de tendresse est infini, éditions Publie.net
19 avril 2017, par sebmenard -
journal permanent | 27 avril 2018
27 avril 2018, par sebmenardQuand il s’agira de rouvrir ce Matériaux et espaces vides pour un récit il pourrait s’agir de l’idée d’une carte, carte best-of anthologie le meilleur de le meilleur de quoi (« tu dis vraiment n’importe quoi ») — dans une version numérique, certe, ainsi qu’une version papier, limitée (forcément !) — un genre de poster, une affiche, une carte (je pense au format IGN…) dans laquelle (sur laquelle) on retrouverait quelques textes — un best-of « comme on dit » — et donc ils se chevaucheraient, ce serait complet (...)
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journal permanent | 7 avril 2016
7 avril 2016, par sebmenardTrikala — Dimitra.
75km.
De beau temps (l’odeur des fleurs de sureau dans l’eau chaude au matin sur la terrasse) à couvert (vu le déplacement de la zone de dépression vers l’est — noté les valeurs de pression atmosphérique pour faire évoluer le réglage de la montre : se tenir au courant des dénivelés).
La route du jour était plate : seulement 600 mètres de dénivelé positif… Au soir à l’intersection on prend à gauche (c’est à la sortie de Dimitra) on se retrouve sur l’ancienne route probablement — une (...) -
A fourteen track extended play | sommaire général
11 janvier 2016, par sebmenard« A fourteen track extended play » est un texte pour la scène et la voix haute (et au titre provisoire). Performance en trio avec Antoine Leroy et AnCé t. à découvrir à cette adresse. Quelques improvisations à écouter à cette adresse. Ce travail est en cours de réécriture : reprise été 2016 et enregistrement à l’automne.
1- Ouverture
2- Alors on irait chercher la bête en nous
3- Qui cherche un ours
4- Alors on avait voulu parcourir les routes de l’Europe
5- À un moment précis
6- Notre besoin de (...) -
Ouverture
11 janvier 2016, par sebmenardVa
petit
que la tendresse
et la sensualité de notre essence
te soient un soutien chaud
et puissant. -
Le bâton bleu de nos paroles
11 janvier 2016, par sebmenardj’ai gardé le bâton bleu de nos paroles
j’ai taillé le bois de nos têtes aphones
j’ai gardé le bâton bleu de nos paroles
C’était comme un chemin qu’on suivait quelque chose une boussole aurait suffit. C’était comme un chemin et le bâton bleu de nos paroles pour nos langues.
Dans la tête et en bouche une petite chanson sans doute — et les doigts du poète eux vont bâtons noirs bâtons blancs — des histoires comme ça il en a plein la bouche le poète en attrape une de temps à autre et alors il écrit sur son (...) -
journal permanent | 28 septembre 2016
28 septembre 2016, par sebmenardEntre hier soir et ce matin — les 14 tracks ont trouvé le titre Souffles. Sous-titre : A fourteen track EP. J’en suis là. Et j’aére tout. Et ça prend tout à fait la dimension soufflée que j’entends. Il faut beaucoup de blanc — comme au début. Il faut énormément de blanc. C’est une question de respiration — une question de souffle — mais c’est aussi une question de compréhension.
Il faudra choisir entre une traversée du Canada et une autre de l’Amérique du Sud. Déjà — trouver des bateaux qui traversent. Et en (...) -
journal permanent | 26 octobre 2016
26 octobre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Tu sais que Saul Williams est végétalien toi ? Là : des textes tout frais. Pour notre Est lointain j’ai inversé des lettres. C’est étrange mais c’est important. Je fais ça avec la voix de Saul Williams dans le casque. Avec du chou kale dans le ventre.
Hier à vélo vers l’autre vallée. Il y a une colline à passer — ici on dit un coteau. C’est étrange. Aujourd’hui je le trouve étrange. Avec A. on bosse sur quelques textes. On a plein de bons plans. C’est ce qu’on croit (...) -
Alors on irait chercher la bête en nous
23 décembre 2014, par sebmenardAlors — on organiserait des fêtes
et elles porteraient des noms
imprononçables.
On allumerait des feux de camp — des braseros des torches et des lampes-tempêtes.
On switcherait des amplificateurs — des fours à bois — des lampes à huile — des transformateurs.
On allumerait nos bouches nos corps et nos souffles — on allumerait tout dans la poussière et la sueur.
Ce serait le temps d’une nuit — mais on verrait sa fin de nos yeux — déterminés. On transformerait un champ en dancing décadent — on (...) -
Qui cherche un ours
1er octobre 2014, par sebmenardCe serait une nuit.
Une nuit blanche et fraiche.
On entendrait la voix d’un homme — la voix d’un homme qui cherche un ours — et qui répète son nom dans le noir.
Au village les corps dansent — au village les feux sont allumés qui éclairent les murs des cabanes et des baraques — les flammes sont jaunes et on entend des marmites des verres — des assiettes — des violons et des trompettes. On entend des types qui disent leur poème dans une odeur de bois et de feu — dans une odeur de nourriture — de (...)