Je photographie avec un réflex numérique. Le 5D des plaines de l’est est resté entre de bonnes mains — et je suis parti avec le modèle suivant. Sa solidité est primordiale : je suis d’une maladresse abrutissante. AnCé t. utilise un 6D. L’aspect de nos images est parfois un peu différent. Et j’ai le souvenir du rendu du 5D de la première génération.
Vissé sur le réflex la majorité du temps : un Voigtländer 40mm f:2. Format pancake. Peut-être un peu lourd pour sa taille — mais tout en métal. Mise au point (...)
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vie de route
Articles
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Photographier
1er mars 2016, par sebmenard -
Je suis un monstre des chemins | 64
4 mai 2016, par sebmenard20h37 à qui mieux monstres et phares en pleine gueule sortez les passeports vous dis-je — lampe-torche et zuniformes au son des diésels et des chiens zet pompes à quoi — plus personne ne sait un passeport en main un œil sur ta tête usée va bene pour cette nuit chacun ferme les yeux dormirons-nous dormirons-bien.
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Monstre des chemins | 7
20 juin 2015, par sebmenardOn passe nos engins nos corps sur une montagne et pluie — c’est des cordes sur nos peaux chaudes et ça fume nos bouches et nos mains zépaules nos doigts serrés là froids — on avance lentement entre les arbres on dit et si jamais un ours mais il n’y a pas d’ours — on monte et on arrive dans un jardin dans une cabane en bois — on dort là — calmes et frais — bois et bêtes — nuits et bleus.
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journal permanent | 2 août 2015
2 août 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
60km.
Grojdibodu — Ciuperceni.
Grand beau bleu — vent de face – un peu de fraîcheur au soir.
L’ombre d’un noyer — le soleil de 9h — l’odeur du café d’ici — la viande et le fromage — le son d’un grill qu’on allume à côté — la fraîcheur de l’eau d’un puits — une autre maison encore — on marche sur le goudron les graviers — un jeune là pour mettre sa main sur une machine à propulser du son — on observe tout — on est fatigué on dit — on voudrait un petit coin pour s’y (...) -
Traité des poussières | 32
9 septembre 2016, par sebmenardPoussière !Sur le négatif des doutes — à travers les plaines de l’est.
Poussière !Sur un vieux sac usé — en gare routière de Beyrouth.
Poussière !Sur les dollars dans les mains de cet homme — vers la Porte des Vents.
Poussière !Sur la pompe à essence d’une station perdue des Carpathes.
Poussière !Sur les tables d’un stand de frites et de bières — au centre des Balkans.
Poussière !Sur nos cheveux dans les villages désertés du bout de l’Europe.
Poussière !Sur les plages des rives du continent — entre nos (...) -
Monstre des chemins | 30
27 août 2015, par sebmenardOn file entre les pins entre les chiens les bagnoles et les gyrophares — on traverse des vallées et des torrents à sec — on entend une bête au loin on suit des traces — à l’entrée d’un village on trouve une connexion près d’une pompe à essence — on écoute le vent frais d’un plateau
on imagine la suite de nos chemins
plus loin on passe un col on regarde des collines des montagnes et des chaleurs — on respire à l’ombre et on attend des tampons sur des papiers — on a en bouche le mot frontières — le mot murs (...) -
journal permanent | 29 juin 2015
29 juin 2015, par sebmenard74km.
Waldshut — Donaueschingen.
Beau temps et chaud — air de basse montagne une grande partie de la journée.
On se lève et on démonte tranquillement — des types avec leur bécane à moteur pour s’accrocher aux nôtres — plus loin dans une ville (quelle est son nom : nous n’avons pas de carte et garder les noms me paraît difficile — j’aime cette façon de parcourir les États les routes les continents — j’aime ouvrir une carte et la regarder — j’aime écrire un morceau un récit en regardant une carte) — dans (...) -
Nuits
14 septembre 2015, par sebmenardÇa commence vers le milieu de l’après-midi.
Parfois on en parle déjà au matin.
Les lieux de nos nuits se préparent se cherchent et surgissent comme des histoires — des morceaux qu’on tient en bouche sans connaître leur provenance.
Vers seize ou dix-sept heures on pense à l’eau.
On traverse des routes des chemins ou des bleds — c’est la même histoire : on pense à l’eau.
Cinq à six litres par personne : se restaurer — se laver — faire du thé.
On entre dans des villes des shops et des stations-essence — (...) -
Monstre des chemins | 39
26 septembre 2015, par sebmenardOn est un peu usés il fait encore chaud — on pense à la nuit aux choses vues les choses vues on dit ça comme ça - on pense aux types vus — à la route et aux histoires de la route — on pense aux monstres — aux petits monstres — on entre dans une ville et on cherche l’hôtel le moins cher — l’hôtel crasse et vieux de la ville — l’hôtel d’une autre époque — usé raide et qui sent fort la poussière et les tuyaux rouillés — on trouve l’hôtel le moins cher — on ouvre une fenêtre et le soleil entre et soulève les rideaux (...)
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journal permanent | 20 février 2016
20 février 2016, par sebmenard78km.
Stomio — Achilio.
De grand beau au réveil (soleil à l’ouest sur la mer derrière le marais) à très vite nuageux — temps très changeant — beaucoup de vent — parfois de la pluie — parfois chaud — puis l’orage du soir.
Traversé combien de villages endormis — dans leur hiver — et des shosps des rades ou tavernes tous fermés — tellement la bonne saison pour passer — à l’hiver — mi-février — quand tout dort encore (au midi je laisse un couteau pliant sur un banc en bois à Agiokambos — je veux dire : je ne l’ai (...)