« Test amis en vers » (Avertissement ?) dit Valérie Rouzeau (mais où ?) — et donc on pourrait mettre les citations dedans le texte, en fin de volume, à travers, en travers, par devers, en italiques, entre guillemets (et on le retrouverait chez JP Dubost par exemple) il reste une question d’importance : quel travail honorable honorer pour les jours ? (être « poète officiel de la SNCF » serait hors-concours — bien entendu).
Je lis Mario Rigoni Stern, Arbres en liberté, et je pense qu’ensuite se défaire (...)
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Rouzeau Valérie
Articles
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journal permanent | 17 juillet 2017
17 juillet 2017, par sebmenard -
Blocs | 44
26 août 2019, par sebmenardles hommes durent moins longtemps que les cailloux (Valérie Rouzeau) et se compostent et s’encombrent comme je lui demande au poème à lui aussi de se composter et à la vie ce qui est la même chose disons — je lui demande la même chose oui oui — et la poésie est un train fantôme du 21ème siècle — et les poètes sont des voyageurs immobiles sur un quai vide — et le passage d’un détritus plastique volant est un signe de notre néant de notre nanan de notre (...)
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Rouzeau, Valérie | Quand je me deux
27 juillet 2017, par sebmenard« LOCO GIORNO (rail mouvi)
À Jean le Jour, of course, et à Michel Fréard, Jérôme Prévost, Jean-Pascal DUbost, Arlette Albert-Birot, ainsi que l’anonyme cheminot qui se reconnaîtront.
D’octobre fou jour John in Paris en gare de l’Est rendez-vous nousAllons dans la Pouilleuse Champagne en haut de la rémoise montagneFucking bubbles nous nous lançons dans une conversation qui griseWe gave a party for the gods Zeus Apollon Diane DionysosY étaient tous the gods all came. Comme au loto les numérosSortent un (...) -
journal permanent | 27 novembre 2012
27 novembre 2012, par sebmenardLectures du matin : Karl Dubost — Drmlj — Fred Griot (le lâcher régulier) — qu’est-ce que c’est — quelques pages du bouquin web dans le matin. Hier soir dans l’endormissement causée par la fatigue — on prend tout de même le temps de discuter lentement d’un projet à venir — je repense au texte de Mahigan Lepage — les outils du nomade numérique — on essaie d’évaluer notre budget — c’est au hasard en fait — c’est surtout pour évaluer le temps nécessaire pour réunir tout cela — on essaie d’évaluer quel type (...)
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Rouzeau, Valérie | Quand je me deux
16 août 2016, par sebmenardTRR…
Voici d’iliade longtemps j’étais petite enfantEt je touchais à toutAlors « la trafiquante » mon père me baptisaou plutôt me rappela. Avec ce sobriquetJe devins fière fière fière comme une bougieTout s’éclairait même le crapeau pisseurCaché trrès au fond de mon cœur.
Je trafiquais des éléphants microscopiquesDes fourmis géantes du vrai Moyen-ÂgeAux pattes griffues de griffonÀ la crinière de lionÀ la queue de poissonDes balais élastiques une ménagerie tactique.
Trafiquante puisque j’embarquais la (...) -
journal permanent | 31 juillet 2017
31 juillet 2017, par sebmenardSoir avec A.
Je mets une plombe à formuler ce truc d’être dans la rue, d’être dans la rue pour y vivre, s’y rencontrer, échanger, parler, décider peut-être aussi : Mario Rigoni Stern évoque la réunion annuelle de décision de partage des bois (et le travail, en groupe, qui suit, dans les bois) (récit de la pause du midi, des discussions, du repas et de la reprise du travail) (son du bois coupé), il évoque encore le vieil émigrant (le dernier voyage d’un dernier émigrant ?) de retour sur sa terre natale (...) -
journal permanent | 15 décembre 2021
15 décembre 2021, par sebmenardjours au plus sombrelumière dans le gris noir
matin brumeépaisse mouillée bien bien
continuer
Valérie Rouzeau, Éphémèride : les pp. 119-121, et 122-129 (mais où ai-je mis le livre ?)
soirvélotrois perdrix deux chevrettes
un vol de cygnesle long du fleuve
maintenant que les jours s’effacentje prends notedes trois perdrixdes deux chevrettesdu vol des cygnesà remonter le fleuveje prends note et les trois perdrixsont trois perdrixdeux chevrette deux chevrettesun vol de cygnes vol de cygneset le (...) -
journal permanent | 8 février 2023
8 février 2023, par sebmenard« Par la suite, il y aurait Les Radis bleus de feu Pierre Autin-Grenier dans la même veine et autant de joie pour moi lectrice. Je n’avais pas encore lu de poésie contemporaine anglo-saxonne, où le quotidien est légion si j’ose dire, je n’avais encore rencontré ni Stephen Romer ni Susan Wicks, et j'explorais ces espaces nouveaux avec gratitude. »Valérie Rouzeau, Éphéméride.
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journal permanent | 18 mai 2022
18 mai 2022, par sebmenardlu et relu Valérie Rouzeau
à l’abri : comme les bêtes tournent autour de l’inconnu — par curiosité, et par instinct — nous tournons autour de Babadag et les vents balaient la poussière les graminées jaunes — le soir, ça sent le feu, le plastique chaud, la friture et le bois vert.
voir Fado, de Stasiuk.
à l’abri : rien de plus fragile que la fragilité à laquelle tout conduit (Bouvier) sinon grosse journée à fendre classer ranger bûcher — bûcher le bois d’abord — rien de plus fragile prépare lentement (...) -
journal permanent | 4 mai 2015
4 mai 2015, par sebmenardDans la bagnole ça sent le weekend de punks on dit même si on est surtout pas punks parfois on dirait indiens – on pense à avoir un camion et on va filer en vélo – ainsi va la vie – écriture : saturé de théorie j’accumule les notes et les mots-clés – les idées les pistes – à peine le temps de voir ce qui s’ouvre – viendra dans quelques temps – question de semaines pour cette respiration – le soir en lisant le journal de François Bon je pense au Bureau de tabac de Pessoa – je ne sais pas vraiment pourquoi je (...)
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