Quelque chose que je rends à la terre paraît ce mercredi 10 février 2021 aux éditions publie.net.
« Ces pages sont aux errants — aux cailloux — aux poussières et à l’humus. Elles sont à la pourriture ligneuse, aux lichens, lichens — aux rongeurs. Ces pages sont aux noms des bois — à ceux des forêts tout autant qu’aux innommés. Ces pages sont aux bruyères — aux fougères — aux tourbes et aux lombrics. Elles sont aux terriers. Elles sont à l’irrégularité. À l’imprévu. Au perpétuel. À l’enfoui — au très très (...)
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Vissac Guillaume
Articles
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Quelque chose que je rends à la terre, éditions publie.net
10 février 2021, par sebmenard -
journal permanent | 27 juin 2013
27 juin 2013, par sebmenardAujourd’hui je range des livres dans des cartons — j’en garde certains — je copie des pages — je trouve des continents entiers encore inexplorés — Bohumil Hrabal.
Dans la série des Kerouac je trouve le vieux Cybook — si je l’allume (s’il s’allume) — qu’est-ce que je trouverais dedans.
Passer à une nouvelle phase pour le journal permanent : chaque publication serait plus centrée sur une idée — un thème — dire une chose à la fois (ça a toujours été mon problème) (est-ce que c’est un problème).
C’est (...) -
journal permanent | 2 mars 2015
2 mars 2015, par sebmenardLe lieu du journal – je veux dire : sa respiration - son jogging de langue (Vissac) – le lieu du journal – pourquoi toujours s’enquérir du lieu des choses ? (Lahu) – le lieu du journal pourrait être l’accumulation d’images – je veux dire : certainement c’est aussi ça - un travail de langue un travail de l’oeil un travail des mains – gestes qu’on répète comme pour affiner : à quoi bon ? (question qu’on ne pose pas).
Mise en ligne du journal du 11 février : les outils changent – ça se voit.
Je fait entrer (...) -
journal permanent | 9 mai 2015
9 mai 2015, par sebmenardDans le bois du père d’A. sur le coteau à écouter le vent – un début de jardin forêt en fait quelque chose comme ça – on replante du céléri feuille et on observe des pousses de courges d’oignons et de framboisiers – on discute du moment avant un départ – du moment où on attend de partir – du moment où on te demande si tu vas bientôt partir – le moment où toi tu es déjà parti en fait – mais ton corps est encore là un peu (après je me dis ce jardin ça pourrait être un jardin-forêt bientôt).
Hier participé au (...) -
journal permanent | 9 août 2016
9 août 2016, par sebmenardÀ Cobor le plan c’était de prendre la bagnole une fois par semaine pour faire les 30 bornes — dont la moitié de piste — qui menaient à la ville. Là-bas les vivres. La quincaillerie. Les outils. La paperasse. Ici c’est pas encore vraiment ça. On prend le rythme (il est bon). Et puis soleil. Mais faire comme ça. Prendre ce rythme alors. Une fois par semaine voilà. Sur le retour remplir des sacs de paille au bord de la route. Y a jamais personne qui passe.
Après-midi dans la pièce poussière garage (...) -
journal permanent | 18 février 2014
18 février 2014, par sebmenardDaniel Bourrion écrit sur Twitter :
Quelqu'un aurait vu les clefs de la fuego ?— Daniel Bourrion (@dbourrion) 18 Février 2014
Et c’est le début d’un souvenir :
Un soir – quelle heure était-il – et pour quelle raison étions-nous là – nos corps étaient chauds de leurs folies et on ne pensait pas à demain – il y avait au fond de la cour et sous un vieux toit une Fuego blanche – c’était une véritable histoire de gosses et sans doute qu’on ne devrait pas la raconter sans doute qu’on ne devrait pas un jour (...) -
Cap’taine de rien
5 février 2017, par sebmenardCap’taine (1)
Souperépok mon capitaine & moi je suis cap’taine de rien — tu es cap’taine de rien, de rien du tout, un tout petit rien du tout que l’Agence ne veut pas voir.
Cap’taine (2)
Souperéro de la force obscure dit :
mêmes crises, mêmes mécanismes, mêmes répétitions, mêmes défauts, mêmes erreurs !
et de continuer :
nous sommes tous capt’taines de rien c’est plus facile à dire alentour tout est rouge sur nos écrans de contrôle il y a le crash-test des revendications ou les plans à 250 millions (...) -
journal permanent | 9 novembre 2013
9 novembre 2013, par sebmenardGuillaume Vissac note dans son journal ceci : Suis en colère contre quelque chose qui ne dit pas son nom et dont j’ignore le goût, le contour, la silhouette.
ce que je pense aussi avoir ressenti très récemment : dans un morceau du journal permanent par exemple — dans un des 36 poèmes encore.
Sinon le soir une fête pleine puissance — d’ailleurs c’est comme ça qu’on le dit : pleine puissance — et il faut garder ça aussi pour un récit — à force d’avoir des idées de noter des trucs pour un récit : (...) -
journal permanent | 13 octobre 2016
13 octobre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Mahigan ouvre une page de son journal là. J’ai bien noté : Pin rouge — jogging de la langue (et jogging physique) (m’y tiens — quand je cours je pense — c’est là qu’elles surgissent — les pistes) — des fragments.
Sur Openstreetmap — à ajouter des infos, complèter des cartes. Comme pour se concentrer. C’est ça — d’une certaine manière.
On écrit rarement ce qu’on avait cru écrire. Pour cette pile nommée lointains & possibles j’essaie d’écrire au plus vite. Je note (...) -
journal permanent | 22 février 2013
22 février 2013, par sebmenardDernière journée — impressionnant comme la fatigue peu épuiser affoner tout acte d’expression — souvenir de ce qu’il disait un jour — il travaillait pour une entreprise de démolition (faire la liste de ces métiers-là) — il travaillait pour une entreprise qui vidait des baraques — maisons saisies brûlées — il buvait de ce vin noir interdit — quel est son nom — le vin qui rend fou — un soir il rentre il dit c’est ça la drogue en fait (mais il parlait du boulot) (pas du vin) — c’est comme ça qu’ils font — le (...)