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croquis, 104

lundi 12 décembre 2011, par sebmenard

le vent souffle humide et les immeubles sont là bétons

chiens qui aboient ils n’ont plus rien à bouffer dans les rues

la porte en fer grince et c’est la nuit

les lampadaires jaunes sont à peine

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les moutons ils sont quatre et le vieil homme

il est là toutes les semaines adossé contre un arbre et le cul dans la terre

dans sa main il tient ce qu’on appelle un baton