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journal permanent | 6 octobre 2017
vendredi 6 octobre 2017, par
être rare dans la langue
par période
simplement parce qu’à d’autres moments : grand flux, grands souffles (rien ne dit qu’ils sont clairs, bons, acceptables, partageables, etc.)
« où gît l’interminable »
André Rougier, là
quelque chose quoi : les notes du jour mélangées avec celle du lendemain, de la veille ?
même Twitter pour le dire : « vous devriez être plus concis »
Arno Bertina dit (rencontre en librairie) que le livre peut continuer longtemps, il peut le reprendre longtemps encore, peut-être toujours. Seul risque : la bascule où on commence à trop casser, trop abîmer de choses, afin de permettre d’à peine plus fines améliorations.
(…)
Et avant, ou après : la question des mots — si on fait disparaître les mots (ou même un seul) : c’est cette partie du monde qu’il nous devient impossible de nommer.
Au soir, poursuite de la lecture de Refonder.
T’es où ? T’es dans le poème ? Dans le récit ? Je suis nulle part.
Chercher dans le rouleau original de la route de Kerouac. Chercher quelques notes. Celles qu’on trouve dans Refonder. Garder le sauvage. Du sauvage oui.