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L’établi de la machine

lundi 20 août 2012, par sebmenard

Mis en ligne il y a plusieurs jours de quelques mots sur l’établi — celui dont j’ai besoin pour penser — mais comment oublier celui de la machine — voir l’article mis en ligne sur le Tiers Livre par François Bon — réflexion sur les outils posés là — et comme on les utilise.

Première difficulté : définir très exactement l’ordinateur comme établi ou bien comme outil — boîte à outils peut-être plus exactement (transportable et transportant) — mais j’hésite avec le mot atelier aussi — atelier mobile bien entendu (penser aux artisans qui vont avec leur camion atelier tout équipé d’un lieu à l’autre) — et le choisir c’est déjà aller vers son utilisation — mes besoins (ils évoluent souvent) : une machine légère et robuste — un clavier doux et réactif — une rapidité d’exécution des tâches ordinaires et un peu plus gourmandes aussi (là désormais besoin de monter en rapidité disque dur — penser au SSD — et mémoire vive à gonfler) — connectivité simple et performante — autonomie proche de la journée — capacité de stockage importante (en constante augmentation — lien très certain avec l’appui parfois effréné sur le déclencheur du réflex) — qualité de l’écran (je commence à saturer du 13 pouces et attend avec impatience de monter vers 15 pouces) — résultat : la machine est un MacBook Pro avec ce que ceci induit de défauts et avantages — environnement Apple etc. — ce billet seulement pour établir relation entre les outils l’établis et l’écriture la lecture.

L’ensemble de mes outils apparaissent ou disparaissent selon l’approche de la souris dans la zone concernée (plaisir du travail en plein écran en particulier pour le traitement de texte — la navigation web ou la retouche d’image) — le plus souvent sur la partie latérale droite de l’écran — c’est là que sont rangés la plupart des icônes de mes outils — dans l’ordre de rangement de haut en bas (ce qui n’a aucun lien avec la fréquence d’utilisation ou l’importance de ces outils) :

Je cherche mes dossiers via le Finder ou Spotlight — je vais sur l’Apple Store pour les mises à jour et Mail reçoit mes courriers hors webmail — iCal affiche la date et recueil des infos pour le boulot le plus souvent (réunions to do list ou choses faites) (iCal ne me sert à rien par exemple en temps de vacance) (synchroniser avec l’iPod pour la portabilité) — les Réglages de la machine restent à portée de mains pour ajustement technique de l’atelier aux besoins du moment — j’utilise de façon intense Gimp pour la création graphique affiches logos visuels — c’est celui-ci que je maîtrise et en plus il est libre et gratuit — aucun problème de stabilité avec l’environnement Mac (j’arrive quand même à le faire planter en ouvrant une trentaine d’images à la fois) — je navigue sur le web avec plusieurs outils : Chrome (laissé de côté récemment suite à nombreux plantage) — Opera (j’aime beaucoup l’ergonomie et sa rapidité mais ma banque m’interdit de consulter mon compte avec ce navigateur) — Firefox (c’est celui que je privilégie en ce moment) (et utilisé pour lire les epub aussi) — Safari essentiellement pour tester ou bien en comparaison des autres) — je me promène virtuellement et régulièrement avec Google Earth (importance de cet outil pour retrouver un lieu — une route) — j’ai l’utilitaire de Transfert d’images pour vider la carte mémoire du réflex ou bien faire le ménage sur l’iPod — Djay mixe virtuellement des pistes de son — essentiel pour les moments de détente ou bien en arrière-plan des tâches de travail en cours — Skype pour communiquer avec la famille pendant les temps de voyage — l’utilitaire de commande du scanner essentiellement pour récupérer en numérique des négatifs de 400 Tri-X mais aussi tracer à la main une forme un objet dont j’ai besoin pour une création graphique — avec Kompozer je bidouille des pages web — sur iTunes j’ai du son des epubs et des applications à synchroniser avec l’iPod — Cyberduck pour le FTP — point important : Notational Velocity pour la prise de notes — cet article par exemple est lui aussi rédigé sur Notational Velocity — après les textes finissent dans le site ou bien dans Pages — Vienna pour la lecture de flux RSS synchronisé avec Google Reader — indispensable pour suivre de nombreux sites — Aperture depuis plus d’un an désormais — classement et retouche d’images — largement suffisant pour mon usage — Twitter — utilisation irrégulière — en ce moment c’est plutôt TweetDeck — Pages pour le traitement de texte avec mode plein écran et modèle — Sigil pour faire des essais de mise en page epub avant de les balancer sur l’iPod — Calibre est toujours là et pourtant presque inutilisé — je ne lis presque plus sur le Cybook (en attendant un nouvel appareil).

Reste les tiroirs cachés de la caisse à outils — d’autres applications utilisées moins souvent — les fichiers dans les dossiers etc. — et puis pour compléter il faudra faire le tour de l’iPod et de ses outils — puisqu’il participe très largement des choses qui me préoccupent : écrire — faire des images — lire (des images — des textes).