et j’avance dans le noir et dans la pluie et j’aime le noir et la pluiece que je formulele plus simplement possiblepour le poème et pour le noir et pour la pluie
(il y a ces gouttes d’eau qui roulent sur ma peauqui foncentdans leur vaste mondede goutte d’eau)
et ça continue cette pluie ou la vie ou le mouvement des arbres j’essaie je saisd’apprendretout ce que je peuxsur les arbres les animaux en tant que personneje cherche je saismon lieu ma bio-régionmon territoirej’y pisserai dans les (...)
Accueil > Mots-clés > diafragm > Lahu Roger
Lahu Roger
Articles
-
Chants | le noir et la pluie
22 octobre 2019, par sebmenard -
Chants | quelque chose que je rends à la terre
12 octobre 2019, par sebmenardvent de froidciel changeantpluies passantvers l’est
pruneliers blancs dans brund'ici làdans brun bleu
les pois ont germémoins que je l’espérais maisles oignons sortent les aulxles fèves
centaines de pousses de plantainsétrange plaisir à faire passer la lameencore neuvede la faux sur les feuilles de plantainje suis debout et je répètela même chose(monsieur, pourquoi dans vos poèmesil y a autantde répétitions ?)
je suis debout je porteles motset du fumier de fermeet c'est la même intention : (...) -
journal permanent | 11 juillet 2017
11 juillet 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Et route vers l’est ou ce qu’on en pense (en écoutant, par exemple Tinariwen) — et chape de chaux (exactement) — et des Lointains dans le dialogue et fous et différents et flux et tout ça tout ça tout ça. Tout le jour tenu dans ce dernier coup d’œil furtif, et quelque chose on imagine un feu. Et te voilà à rouvrir un livre :
« je ne sais pas vousmais moi l’odeurdes feuxme trouble
presque m’enivrem’exhausse
je me cultive sur brûlisles feux j’y apprendsà liremes (...) -
journal permanent | 13 juin 2017
13 juin 2017, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
Et in Arcadia ego : petite chronique de violence ordinaire. Relecture du Décor de l’envers de Roger Lahu (pour faire suite au Petit traité du noir sans motocyclette (sauf une in extremis) ). Où je savais que je retrouverais ce truc de la page blanche, de l’encrage ou de l’enrage (noir), du noir (donc) aussi. Du reste ce que j’écris à la main est parfois illisible et je ne sais toujours (...) -
journal permanent | 2 septembre 2023
2 septembre 2023, par sebmenardsoir et tièdenous avons fait un feudes baniques et des brochettes de légumesAnCé a chanté alors que soir tombaitalors que la nuit venaitalors que les jours filaientalors que la suite suivaitje ne sais tropcomment dire ça
des herbes (saugemauvecalendulafenouilmenthe)tout justecollectées jetéesdans l’eau chaude bouillandela bouilloire l’inox posédans les braiseset la pulsation des braises
quand les poulesse perchent
tout le jour c’étaitranger trier jeter jeter jeterremplir le camion déchetsrebuts (...) -
journal permanent | 12 janvier 2018
12 janvier 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Assi parc public (& béton) proche gare je ne noterai pas — une fois de plus ! — ce qui gît-là ou je ne ferai pas le bilan du nombre de fois où un véhicule motorisé m’a touché (touché ! touché !) alors que pédalant dans la rue (nous étions plusieurs parfois) (s’ensuivait — en plus de la violence physique, quelque chose de l’ordre d’une insulte, d’un coup de klaxon, etc.) — je n’en polluerai pas le petit espace du poème le lieu du grand Tout de l’Éveil (pratiquons zen (...) -
journal permanent | 4 décembre 2017
4 décembre 2017, par sebmenardSuite au message de Roger Lahu, j’ajoute bien sûr (mais à quoi ?!) :
Norman MacLean (La rivière du sixième jour)les Oils notes de Rick Basset revenir à Gary Snyder.
“ Lorsqu’une femme vient de couper les racines d’un jeune cèdre, elle commence par invoquer l’arbre : « Regarde-moi, ami ! Je viens te demander ton habit car tu es venu par pitié pour nous ; il n’y a rien en toi qui ne puisse nous être utile, car telle est ta volonté : tout nous est utile en toi, parce que tu as réellement voulu nous donner (...) -
journal permanent | 12 septembre 2013
12 septembre 2013, par sebmenardMettre des mots sur les choses et prendre les bonnes décisions pour être là où vivre nous attend — peu importe le temps que ça prend (c’est là qu’on fait le travail).
Mettre en ligne morceau par morceau car c’est écrire ainsi.
Sur le site Lieux-dits je lis les poèmes de Roger Lahu : 13 raisons de ne pas écrire le poème (en l’écrivant)
et ça commence comme ça : il n’est pas impossible qu’il soit impossible d’écrire un poème impassible
et ça me réjouit (...)