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Maintenant la photo. C’est extraordinaire, cette manie des photos. J’ai écrit pour qu’on puisse justement se passer d’une photo de moi. Me suis-je assez montré ! Eh bien qu’est-ce qu’il leur faut encore ?
Je vais justement faire faire une radioscopie de mes poumons, car ça ne va pas fort là-dedans.
Je la lui enverrai, et un agrandissement de mon nombril. Soyez tranquille, c’est présentable, le cordon ne pend plus. On l’a coupé proprement, en temps voulu.
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À HENRI PARISOT
22 août 42 (...)
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Michaux
Articles
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Michaux, Henri | Donc, c’est non
27 juillet 2016, par sebmenard -
journal permanent | 9 mars 2015
9 mars 2015, par sebmenardOr donc – dans un soubresaut de langue quelque chose peut-être parfumé – qui pour savoir ça – d’un beurre aillé les pommes de terre zé carottes aux zherbes – ce serait par exemple la possibilité du souvenir (parcourir une fois les notes d’un été vieux de plusieurs années) – or donc quelle langue on se retrouve a parler dites (nous partons bientôt sur les routes).
Survolé les Poteaux d’angle à la recherche de secousses (...) -
Blocs | 69
6 septembre 2019, par sebmenardfêves agua dulce ou grano violeto — oignons jaunes sutton et les aulx de l’an passé les pois à rames tous rendus à la terre et que je troque contre manche en bois — que je troque à la terre contre manche d’arbre coupé écorcé tenu en main comme si — comme si l’outil y était vérifiant je ne sais pas vraiment quelle façon d’imaginer des gestes : soulever un tas de foin, de paille, et puis quoi encore cherchant probable poème tout l’après-midi et dans le vent froid soufflant soufflant lui au moins soufflant — (...)
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journal permanent | 21 septembre 2014
21 septembre 2014, par sebmenardMichaux : Émergences-Résurgences
Retour
L’Asie, maintenant loin, revient, me submergeant par moments, par longs moments.
Les pays ou a compté souverainement “la Paix Profonde“ ne m’ont pas quitté. Envahissement profond. Envahissement naturel. Résurgence. Pays rappelant période.
Dans mon enfance, sans comprendre, sans communiquer, distant, je considérais les gens autour de moi, leur agitation dénuée de sens, leur intranquilité. En moi paix, détachement étaient combattues. Enfant en Occident.
(pour (...) -
journal permanent | 13 janvier 2013
13 janvier 2013, par sebmenardAu début du livre Affrontements (voir aussi le site) — Arnaud Maïsetti cite Henri Michaux :
Va jusqu’au bout de tes erreurs, au moins de quelques-unes, de façon à en bien pouvoir observer le type. Sinon, t’arrêtant à mi-chemin, tu iras toujours aveuglément reprenant le même genre d’erreurs, de bout en bout de ta vie, ce que certains appelleront ta « destinée ». L’ennemi qui est ta structure, force-le à se découvrir. Si tu n’as pas pu gauchir ta destinée, tu n’auras été qu’un appartement à louer.
Et cela (...) -
journal permanent | 2 septembre 2017
2 septembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Voix d’ici : il s’agit de chercher quelque chose. On est toujours en chemin. En cherche. Je note en vrac quelques noms où aller se nourrir : François Bon, Jean-Pascal Dubost, Fred Griot, Henri Michaux…
Je suis un monstre des chemins : l’ensemble devient éparpillé, éclaté, et je ne veux pas le relier autrement que graphiquement, sur la page. Faire ça sur des pages Web ? À l’ancienne ? Pour l’instant à récrire. Refaire un passage dans le journal permanent pour (...) -
Monstre des chemins | 13
4 juillet 2015, par sebmenardOn parcourt une centaine de bornes et on cherche des eaux — sur une carte il y a le nom d’un lac plus à l’est — on écoute des bêtes et on cherche l’eau d’un robinet — dans un carnet : le nom d’une ville — celui d’un fleuve — on se jette dans l’eau on avale une bière on cuisine un plat des légumes — des sons au loin — un chien aboie lentement — des types ils crient sans doute heureux comme ça — une odeur de grill là-bas — une embarcation sur l’eau — on écrit un poème on lit Michaux — la nuit nous (...)
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journal permanent | 12 juin 2015
12 juin 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
60km. Châlon/Saône — Seurre.
Jour orageux.
Pas d’eau dans la journée mais grosse lourdeur.
Au soir quelques gouttes et ça se transforme vite en grosse averse – on écoute le bruit de l’eau – on regarde notre toit éphémère – on vérifie que rien ne passe : rien ne passe. Dans un rade on commande une pression et le gars discute – il pose des questions et remplit de flotte nos poches à eau – nous on cherche un coin tranquille – entre Saône et canal de dérivation. (...) -
journal permanent | 10 mai 2014
10 mai 2014, par sebmenardUne fatigue de tête qui s’étale dans tout le corps un épuisement — et pendant tout ce temps on pense à la route à ce quelque chose — genre préparer le repas sous un tarp bien couvert peut-être et dans cette tranquillité ce calme — lire par exemple ce serait reprendre Michaux en grand ou bien — rien à voir : Pessoa — parce qu’aujourd’hui j’ai repensé aux Poteaux d’angle au Bureau de tabac — parce que donc il y a encore une peu de littérature et que ce rouleau compresseur la vie là n’écrase pas tout — encore : (...)
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journal permanent | 12 janvier 2021
12 janvier 2021, par sebmenardmaintenant que les jours rallongentje saischaque jour un peu mieuxcomme j’ai besoinde grands espaceset d’observationje prends notede cette façon qu’ont les cygnesde fouiller le fond la vasedu fleuveencore une foisc’est rien de plusqu’une façon de fouiller la vasedu fleuve
maintenant que les jours rallongentje prends note : 12 janvierléger vend ouest nord-ouest
fleuve gonfléson de l’eau
oiseaux là tout autour(est-ce que ce qu’on ne sait pasnommermeurt ?)
nuages gris
continuons : maintenant que les (...)