Tellement de kilomètres et poussières là dans nos têtes de quoi — têtes de monstres tous les mots se mélangent et personne ne sait — qui rentré qui arrivé qui parti qui est là loup y es-tu ici et maintenant ?
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Je suis un monstre des chemins (mk3)
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Je suis un monstre des chemins | 72
18 juillet 2016, par sebmenard -
Je suis un monstre des chemins | 71
6 juin 2016, par sebmenardLa tente est usée nos gamelles de monstre c’est la même chose et combien de liquides — de combustibles — de nuits dehors un arbre craque et le vent se calmera-t-il bientôt nos routes peuvent-elles s’arrêter — nous n’avons de solution à rien pas même à notre étrange désir de tendresse infini désir de routes — des légumes des images et des mots un tipi pour nos prochaines pistes.
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Je suis un monstre des chemins | 70
5 juin 2016, par sebmenardDes monstres oui mais dis-moi qui mange qui et sans pesticides non plus — on n’est pas des chiens et même les chiens d’ailleurs un magasin öko bio bio cherche cherche et sors ton fric si tu veux manger propre et local quand tu vis sur la route comme les bêtes tu ferais mieux — d’aller cueillir des feuilles des fleurs des baies des oignons sauvages — si seulement tu savais nous savions nous monstres serions sauvés n’est-ce (...)
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Je suis un monstre des chemins | 69
26 mai 2016, par sebmenardTous pieds au plancher mon cul oui c’est dingue combien de fois tu le répètes aux camions eux monstres d’acier et criminels — des horreurs tu leur en balance plein la gueule eux des perdus comme ta voix dans le vacarme j’ai rien senti la prochaine fois passe-moi plus proche — encore sommes-nous frères ici-bas si tu voulais me tuer t’as loupé je te fais un fuck ne change rien déjà ça pourtant — et souviens-t’en chaque fois que tu passes l’entrée d’un (...)
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Je suis un monstre des chemins | 68
25 mai 2016, par sebmenardSur la peau il y a l’odeur du feu de bois des flammes pas très loin et braises sous morceaux de pain — encore des vagues ressac c’est un son de l’air frais — deux photographies les cabanes qu’on imagine et celle qu’on découvre — d’aventure nous étions monstres des chemins restons-le.
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Je suis un monstre des chemins | 67
16 mai 2016, par sebmenardNous bêtes ou quoi — à traverser des rivières des champs des contrées dirons-nous avec leurs mots qu’on ne comprend ni panneaux plus rien n’est clair — on entre dans les villes de l’Europe sur les asphaltes et debout sur le vacarme — on traverse des banlieues des boulevards et des places — on transpire à l’ombre et note le nom d’un cap — on essuie des averses et des cordées de boues de poussières — on cherche des parcs ou des bois — on guette un chemin — des regards — on observe des arbres — des branches — (...)
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Je suis un monstre des chemins | 66
15 mai 2016, par sebmenardJe tire-tique tu tires-tique eux zinsectes qui se glissent quand nus — nous nous observons nus oui bien sûr mais zaussi nous lavons au soir après les suées à l’orée d’un bois par exemple (et dans le même temps — tu tentes d’oublier les coups de fusil au loin — les bêtes qui pleurent dans le noir — et les nuages gris gris au dessus).
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Je suis un monstre des chemins | 65
8 mai 2016, par sebmenardSerons-nous toujours monstres et chemins monstres des chemins peut-être l’Europe ou l’Amérique le Sud un camper van ou une yourte — un quelque chose à plier une cabane où toujours retourner un verger un terrain c’est pas si facile c’est pas simple c’est compliqué — non oui c’est une question de quoi et si seulement on savait nous les monstres oui c’est ça on ferait quoi — un vol de canards dans le ciel — des chevreuils — des (...)
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Je suis un monstre des chemins | 64
4 mai 2016, par sebmenard20h37 à qui mieux monstres et phares en pleine gueule sortez les passeports vous dis-je — lampe-torche et zuniformes au son des diésels et des chiens zet pompes à quoi — plus personne ne sait un passeport en main un œil sur ta tête usée va bene pour cette nuit chacun ferme les yeux dormirons-nous dormirons-bien.
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Je suis un monstre des chemins | 63
30 avril 2016, par sebmenardLes oiseaux eux bêtes racontent leurs histoires d’oiseaux tant qu’il fait jour tu les entends — des bêtes tu n’en comptes plus le nombre au soir tout est calme d’un œil tu vois là-bas vers l’ouest — c’est un chevreuil il te regarde une dernière fois puis suis son chemin de chevreuil c’est le silence déjà presque — la nuit.