diafragm

Accueil > Carnets | SebMénard > journal permanent > journal permanent | 2018 > journal permanent | 2018-04 > journal permanent | 19 avril 2018

journal permanent | 19 avril 2018

jeudi 19 avril 2018, par sebmenard

Karl Dubost :

 « Donc le hr, oui comme un découpage de ma pensée. D'ailleurs, un bénéfice inattendu de cela est le rendu par défaut dans les lecteurs de Atom/RSS. »

Ici aussi — dans le journal permanent : le hr découpe — découpe la pensée, les notes, le poème du reste, le reste,
ce bazar.


Mais tout est fragmentaire (si j’écris dans un traitement de texte — en ce moment — c’est en laissant de grands espaces — du blanc
du blanc
du blanc

DU BLANC !)


Hier (18 avril) c’était redécouvrir abîme et temps (Mahigan Lepage) et (comme les choses sont lentes !) ce matin levé tôt (il faut : j’exerce à nouveau depuis quelques mois de nombreuses activités contre monnaie : ateliers d’écriture, commandes, cours de français pour réfugiés) je pensais que tout simplement c’est bien ça c’est bien vrai : Soleil gasoil était de ce genre d’amoncellement (j’allais dire : tas), Notre Est lointain aussi — et cette histoire des villes ou des refuges, c’est la même chose ! Mais : à quel moment vient l’idée du livre ? (j’allais dire : cette cochonnerie) — Notre désir de tendresse est infini c’était réunir des textes pour la voix haute. Bon. Je n’en sais rien. Qu’est-ce qui fait le livre, à un moment ?


Le 19 avril 2012, nous roulions sur la DN6, ayant quitté Bucarest et vers l’ouest. Un grand bâtiment de béton surgissait dans la plaine quasi désertique. Faut-il chercher pourqui j’y repense aujourd’hui, le 19 avril 2018 ?