journal permanent | 2016-12

• journal permanent | 31 décembre 2016
  31 décembre 2016, par sebmenard

  Recopier tout le texte de Thomas Vinau :
  « Le bleu de l'hiver marche sur un tapis de cris d'oiseaux. Le bébé dort. Hier j'ai planté un olivier avec son frêre. Nous avions de la terre bien grasse et bien soyeuse sur les mains et les pieds. Comme du chocolat tout autour de la bouche. Je n'ai presque rien à écrire. Le chien est vieux. La lumière douce. Je me tairai bientôt peut être. J'irai finir ce livre, de Delteil dans lequel il écrit " Entre nous j'ai ma théorie sur (...)

• journal permanent | 30 décembre 2016
  30 décembre 2016, par sebmenard

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  Où est ta part de fiction ?
  Une sorte d’habitude : trop de mots.

• journal permanent | 29 décembre 2016
  29 décembre 2016, par sebmenard

  Je me demande par exemple pourquoi toujours mettre deux n à résonance et entre deux trous (le forêt de la perceuse s’enfonce lentement dans le métal) qui serviront à tenir planche de bois — planche de bois posée sur ferraille — et sur l’ensemble livres — dizaines ou centaines de livres — dans le froid à me frotter les mains l’une contre l’autre je me souviens la nuit dernière M. disait qu’un four à bois lui plairait je suis d’accord — c’est pourtant pas à force de petites phrases, notes, lignes accumulées (...)

• journal permanent | 28 décembre 2016
  28 décembre 2016, par sebmenard

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  Je note : « La société française a du mal à admettre la part de fiction qui existe dans le rap. » sans savoir vraiment d’où ça vient.
  Capot ouvert dans le froid du matin — à démarrer cette vieille tire. Puis route vers l’est. Question de vallées, de boulons, de ferrailles, etc.
  Du journal — ne reste plus que l’essoré.

• journal permanent | 27 décembre 2016
  27 décembre 2016, par sebmenard

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  choses qui m’occupent : préparation de chou lacto-fermenté préparation de petits bocaux de conserve de champignons à l’huile (mélange de pleurottes, blancs et lentins de chêne) recherche d’une petite table à effets, ou ampli pour la voix (cette façon de toujours vouloir amplifier).
  Ce vieux diésel (j’aime prononcer le mot diésel) ne démarre plus. Et ce n’est pas une question de diésel.
  Dans mon casque : des voix, des enregistrements, pour ce projet laissé (...)

• journal permanent | 25 décembre 2016
  25 décembre 2016, par sebmenard

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  Au soir ce film pour ouvrir des possibles (c’est si rare) avec qu’il s’agisse de lire quelques poèmes (c’est faux : un seul) — devant tête et contre peau (micro pistes, sillons peut-être, qui s’ouvrent, et tournent, et flous se perdent — la vitesse ? On ne peut pas être si sérieux tout de même) (écoute les poussières, les signes et les souffles).

• journal permanent | 23 décembre 2016
  23 décembre 2016, par sebmenard

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  Soir avec F. — à écouter les sons de Granit Beat’s — à parler longuement. Quelqu’un dit « une petite maison au bord de la mer, des caisses de vin et des livres ». Les aubergistes : tu les enregistres ou pas ? Quelqu’un est malade. Et la collapsologie dans le soir soir — noir noir.

• journal permanent | 22 décembre 2016
  22 décembre 2016, par sebmenard

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  Ce que j’écris — il ne faut pas s’y attendre. Ni personne ni surtout moi. Les mots comme des aliments fermentés. Enfin presque. Tu râpes du chou, des carottes, des radis noirs, tu ajoutes 1 à 3% du poids des légumes en sel, tu fermes le bocal. Les légumes doivent être frais, et naturels. L’eau de bonne qualité. Tu vois : c’est la même chose.

• journal permanent | 21 décembre 2016
  21 décembre 2016, par sebmenard

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  Décidément incapable de concentration de relecture de récriture peut-être (le poème se récrit-il ?) (vraie question) — (…)
  ce soir nous irons regarder la nuit c’est important
  14 tracks : je sais ce qui est soufflé, exhorbitamment en fait, là, je sais ça, et pourtant je dois passer là, il me faut ça pour avancer, il me faut tenir ça.

• journal permanent | 20 décembre 2016
  20 décembre 2016, par sebmenard

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  On coupe tous beaucoup beaucoup. Je sais pas si c’est bon. Chez Daniel Bourrion Saint-Avold évoque des peintures et des murs — d’autres temps (ici — je veux dire : pour moi — c’est le nom d’un péage vers les routes de l’Est — à l’époque où il s’agissait de payer l’asphalte qui mène aux routes de l’Est).
  Un repas surprise (presque) (disparition de la brume) (apparition du soleil derrière la vitre) (des tartines au four) (j’écris si lentement si doucement) (fini La (...)

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