et si qu’un poème tente de vaillamment de s’obstiner à tenir debout sur le vent des misères, des tristesses, des coups raides, des écorchés, des brisés, des cassés, des malmenés, et de phrases bancales en bazar d’idées ou de violences en uppercut — si qu’un humain s’y essaie et vérifie combien de temps tenir debout sur le vent oui, si celui-ci a parcouru des montagnes et des forêts, s’est nourri de grands arbres, de vieux sages, ce que d’une certaine manière un poète ou un humain, un travailleur social, (...)
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Emaz Antoine
Articles
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Blocs | 103
20 septembre 2019, par sebmenard -
prémices | Dans souffle
10 novembre 2017, par sebmenardc’est làc’est dans souffledans soufflementdans soufflationsoufflage
c’est làdans souffledans l’essoufflel’essoufflement
dans l’échoue
j’échouej’échoue mieuxj’échoue mieux encorec’est dans ça
dans brâme — dans brâme brâme — dans brâme — dans brâme silence
et le micprend toutprend tout bruittout brouhahatout brasse toutbredouilletout dans le bazar bouillebouille boue bouillebredouille
ça prend toutsale ganguegangue surtout la gangue comme dans le POÈME DE LA GANGUEet (...) -
journal permanent | 12 octobre 2017
12 octobre 2017, par sebmenardAi veillé hier au soir, lisant le Refonder de Fred Griot. Annotant beaucoup. Relevant des pistes de lecture. Passionné. Puis lecture de Requiem de guerre (Franck Venaille) dans le matin. Ensuite : matinée entre lectures et rédaction de projet. Ou bien trouver un « travail » ?
Antoine Emaz sur France Culture. Un podcast de 2012 je crois. Écrire. Accumulation, matière, et ensuite au travail pour du poème ou pour du carnet (livres de notes…). Matière de base.
Lisable — Prigent.
Sur l’île Batailleuse. (...) -
journal permanent | 26 avril 2017
26 avril 2017, par sebmenardGelée au matin. Peut-être perdu quelques plants au passage. Soleil qui chauffe la cuisine (cuisine-salle-à-manger-étendoir-entrée-salon-garde-manger-etc.). On discute bécanes (vélos) et routes et fleuves dans le matin qui arrive.
Train vers la ville. La dame aux champignons. Photographié une porte (les tags dessus). Puis à la médiathèque. Je liste :
Salle des machines (Espitallier) Hors du charnier natal (Claro) définitif bob (Portugal) Limite (Emaz) Jours encore après (Checchetto) Ici même (...) -
journal permanent | 26 décembre 2012
26 décembre 2012, par sebmenardÉcrire un mail à A. . Fini une relecture de Cuisine. Réunir — lentement et au fil du temps — pages lues et pages particulières — en faire une base de données pour archéologie personnelle — lieux pour y revenir.
Il y a aussi cette série de mots-clés qu’il faut ajouter. Je finis aussi dans la nuit ce bouquin de Pierre Rabhi commencé il y a quelques semaines maintenant — il était resté ouvert à côté du lit — choses dites qui n’étaient jusqu’alors qu’intuition :
"Dans notre monde globalisé, chaque acte est un (...) -
journal permanent | 6 décembre 2012
6 décembre 2012, par sebmenardRien — happé — me souviens vaguement avoir imaginé lire tout les livres d’Antoine Emaz que je trouvais — et puis le boulot en même temps — tous les livres de poèmes et puis les journaux — et puis le boulot — j’ai reçu un virement pour travail accompli — une avance ils appellent ça comme ça — peu de temps — pour lire — réunions le soir — en fait ça sera ça : bosser quelques mois pour faire des plans — pas lu — me suis dit ça plusieurs fois au moins — pas lu — or (...)
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journal permanent | 28 mai 2021
28 mai 2021, par sebmenard« Je suis le mot du rite, je suis le sacrifice, je suis l’offrande et l’herbe rituelle ; c’est moi qui suis la prière ; c’est moi qui suis le beurre clarifié ; je suis le feu ; je suis la libation. »Pascal Quignard, Petits traités
Je suis la sauge sclarée, le pot en terre et l’argile humide. Je brûle de te savoir là et mes pronoms n’ont plus de voix. C’est moi le lichen lichen. Je suis la répétition. Je suis le tremblement. Je suis une autre boue.
Je suis l’eau du fleuve, je suis le limon et la vase, je (...) -
Journal permanent | 09 juin 2012
9 juin 2012, par sebmenardCommence au matin La Digue - la claque des premières lignes :
Pas de bout, pas aux choses, pas à soi, peut-être pour ça qu’on va sur la digue, on regarde la mer, les falaises, les villas, à la fin on revient, on attend de recommencer, au milieu de la vie qui passe.
Après je note ça :
Sans doute un souffle - une lancée de saxophone (comme j’aurai aimé savoir jouer du saxophone) (pour souffler dedans comme un dingue) - une langue qui s’affiche dès les premières lignes - une langue face au réel. (...) -
Blocs | 48
28 août 2019, par sebmenard…je marche dans la boue ET LA BOUE EST-ELLE LA BOUE ? — question sèche-sèche et le travail consiste à amener le poème au plus près possible de lui-même, non à la ramener vers un quelconque modèle antérieure ou extérieure — je m’applique un coup de potager, une découpe d’acacias, la construction d’un poêle de masse, toussa-toussa et ne prenant que ce qui me revient car au delà, au delà c’est l’imitation (limitation !) du poème — ou même savoir s’il faut acheter une scie Sugoï 420 et une remoque Y-Frame pour (...)
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journal permanent | 11 octobre 2014
11 octobre 2014, par sebmenardXavier La tête dans le guidon dit que les grosses boites qui vendent des pièces à prix cassé sans service ni même soutien aux petits artisans qui le font à leur place ça le fait pas – tout à fait d’accord avec ça et je me sens idiot avec les portes-bagages en acier venus d’Allemagne – on passait là pour un pneu ça sera un cross – cet endroit et les bouquins partout – un atelier vélo librairie – tu penses…
Le soir dans la salle du T’es Rock Coco on écoute des sons pas mal du tout – longtemps que pas venu là – (...)