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Génération poussière | 11 (nos rêves secrets)
mercredi 3 octobre 2012, par
troisième version
(...) On avait des rêves secrets — ça nous prenait souvent quand on rentrait de nos longues marches — certains — c’était pour avoir bossé tout l’été — ils avaient fait des plans pour les six mois à venir (et ils allaient bientôt repartir) — certains rentraient d’un autre pays et leurs histoires alors — on les écoutait en sirotant des liquides un peu forts — certains étaient là — juste là — et ils écoutaient qui pensaient à tout ça.
On était cette génération qui cherchait comment se construire une cabane un truc — on n’avait pas vraiment les mots — on n’avait pas vraiment les plans.
On était cette génération prête à poser une caravane une vieille caravane un tas de planches en bois — et ça serait sur la colline auprès d’un bois — et ça serait auprès de la rivière et ça serait dans le champs où on faisait des feux l’été quand les nuits étaient courtes et qu’on ne pensait plus.
On était cette génération qui rentrait de ses étés de ses mondes — on aurait un sac — un sac et quelques trucs à traîner jusque là — jusque la cabane — on aurait nos gueules et nos corps usés parfois sans doute on était cette génération qui se retrouverait comme ça — autour d’un feu sur une colline auprès d’une forêt auprès d’une rivière — on était cette génération qui écoutait des histoires le soir autour des feux de camps — et il y aurait toujours quelqu’un pour habiter la cabane — et ça serait des cabanes — on mettrait plusieurs cabanes on se construirait un tas de cabanes on se racontait ça — on était cette génération qui racontait ça le soir tard et qui disparaissait dans la nuit — on faisait des plans on notait parfois dans nos machines sur une feuille des chiffres et des rêves — on notait parfois dans nos machines sur une feuille — des chiffres et des cris (...)
seconde version
(...) On avait des rêves secrets — ça nous prenait souvent quand on rentrait de nos longues marches — certains c’était pour avoir bossé tout l’été ils avaient fait des plans pour les six mois à venir (ils allaient bientôt repartir) — certains rentraient d’un autre pays et leurs histoires alors on les écoutait en sirotant des liquides un peu forts — certains étaient là simplement là — et ils écoutaient qui pensaient à tout ça.
On était cette génération qui cherchait comment se construire une cabane un truc — on n’avait pas vraiment les mots — on n’avait pas vraiment les plans.
On était cette génération prête à poser une caravane une vieille caravane un tas de planches en bois — et ça serait sur la colline auprès d’un bois — et ça serait auprès de la rivière et ça serait dans le champs où on faisait des feux l’été quand les nuits étaient courtes et qu’on ne pensait plus.
On était cette génération qui rentrait de ses étés de ses mondes — on aurait un sac et quelques trucs à traîner jusque là — jusque notre cabane — on aurait nos gueules et nos corps usés parfois sans doute on était cette génération qui se retrouverait comme ça — autour d’un feu sur une colline auprès d’une forêt auprès d’une rivière — on était cette génération qui écoutait des histoires le soir autour des feux de camps — et il y aurait toujours quelqu’un pour habiter la cabane — et ça serait des cabanes on mettrait plusieurs cabanes on se construirait un tas de cabanes et on se racontait ça — on était cette génération qui racontait ça le soir tard et qui disparaissait dans la nuit — on faisait des plans on notait parfois dans nos machines sur une feuille des chiffres et des rêves — on notait parfois dans nos machines sur une feuilles — des chiffres et des cris (...)
première version
(...) On avait des rêves secrets — ça nous prenait souvent quand on rentrait de nos longues marches — certains avaient bossé tout l’été ils avaient fait des plans pour les six mois à venir — ils allaient bientôt repartir — certains rentraient d’un autre pays et leurs histoires alors on les écoutait en sirotant des liquides un peu forts — certains étaient là simplement là qui écoutaient qui pensaient à tout cela — à nos rêves secrets.
On était cette génération qui cherchait comment se construire une cabane un truc — on n’avait pas vraiment les mots — on n’avait pas vraiment les plans.
On était cette génération prête à poser une caravane un vieille caravane un tas de planche en bois — et ça serait sur la colline au près du bois — et ça serait auprès de la rivière et ça serait dans le champs où on faisait des feux l’été quand les nuits étaient courtes et qu’on ne pensaient plus.
On était cette génération qui rentraient de ses étés de ses mondes — on aurait un sac et quelques trucs à traîner jusque là — jusque notre cabane — on aurait nos gueules et nos corps usés parfois sans doute on était cette génération qui se retrouverait comme ça — autour d’un feu sur une colline auprès d’une forêt auprès d’une rivière — on était cette génération poussière qui écoutait des histoires le soir autour des feux de camps et il y aurait toujours quelqu’un pour habiter la cabane — et ça serait des cabanes on mettrait plusieurs cabanes on se construirait un tas de cabanes et on se racontait ça — on était cette génération qui racontait ça le soir tard et qui disparaissait dans la nuit — on faisait des plans on notait parfois dans nos machines sur une feuille des chiffres et des rêves — on notait parfois dans nos machines sur une feuilles des chiffres et des histoires — on notait parfois dans nos machines sur une feuilles — des chiffres et des cris (...)