grande lune / blanche / puissante — le dedans le dehors et les années sans écriture sont-elles possibles — ça non chaque phrase est un appel à, un appel à écrire ou un uppercut à l’inquiétude à notre besoin de consolation, à notre désir de tendresse à ce qu’on ne sait plus nommer et c’est comme refonder quoi ? la promesse de ne plus écrire ? 6 et c’est traces, poussières, surgissements, refuges ça, cette histoire et quelques autres et même plus d’histoire, rien, de la matière — grande lune / blanche / (...)
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Traces, poussières, surgissements, refuges
Traces, poussières, surgissements, refuges est soutenu par le Centre National du Livre : Bourse Découverte Poésie commission 2018. Ici en ligne : version partielle du travail en cours.
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22 juillet 2019, par sebmenard -
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22 juillet 2019, par sebmenardet puis, bonté, comme j’avais ce qu’il me fallait, je suis reparti5 : le goût du pesto de fanes de carottes ou encore, celui du pissenlit, le frais enfin là venu de septembre un feu pour le solstice tout ça dans ce bazar — bazar où on est, bazar à chercher, à errer, à errer sans indication du type ici c’est un lieu sûr ! on erre — on erre, on erre, on erre et on cherche de petits signes dans la nuit ouaip DES PETITS SIGNES DANS LA NUIT, DES PETITS SIGNES DANS LA NUIT, DES PETITS SIGNES DANS LA NUIT (...)
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22 juillet 2019, par sebmenardet alors ce serait assez de force pour tenir dans la nuit — ici, je me répète et multiplie mélange re-commence — des petites traces qu’on cherche des petites traces qu’on laisse enfermées, les pauvres, dans un livre : donc il n’y a pas que l’écriture dit mon très vieil et très cher ami ce soir — oui d’accord j’imagine que c’est simple : un abri coûte peu et nous l’habitons disons — puis je pense à Alana Apfel2, puis je pense à Fred Griot, puis je pense à Rick Bass, puis je pense à Jean Giono tous mélangés (...)
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22 juillet 2019, par sebmenardtrop tôt pour les châtaignes ça c’est sûr c’est sûr c’est sûr — c’est trop tôt pour les châtaignes et trop tôt pour un éventuel chant qu’il faudrait restituer — et puis trop tôt pour restituer ce qui fait déjà beaucoup mais voici jour d’huy à ramasser châtaignes comme bête sur le chemin — sur chemin à ramasser châtaignes — à remuer — remuer d’une jambe — comme bête de la patte quasi j’ouvre — crase — laisse sortir châtaignes des bogues — j’appelle ça coques les bogues — à faire ça — à faire ça — à faire ça encore alors (...)
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22 juillet 2019, par sebmenardparce que c’est quoiun poème-poèmeBernard Bretonnière, Ce qu’il faut de patience, éditions le Dé Bleu.
c’est vrai à la fin qu’est-ce que c’est tout ça et le reste ? des gouttes d’eau sur la vitre un coup de vent sur des feuilles sèches ou même un carburateur rouillé — j’ai noté encore comme surgit une grenouille sur l’asphalte, deux phares dans le noir et un trou dans la nuit ou même : le vent d’ouest — tout ça c’est la même chose : manifestation sans banderole ou slogan, manifestation de la pachamama ou (...) -
Blocs | 3
22 juillet 2019, par sebmenardc’est comme dire « j’ai aimé être réveillé par la pluie / cette nuit » — ça ne donne ni solution ni ne sauve ça ne sauve de rien et pourtant — pourtant je ne sais pas trop ce que c’est, la trace les traces ces petites traces — je ne sais pas trop ce que c’est la poésie les poèmes-poèmes je continue parce que c’est quoi un poème-poème ?
à tracer comme des fous sur la ligne de traceFred Griot -
Blocs | 2
22 juillet 2019, par sebmenardà stations du chemin, de l’amour, du zen, du hozho, de l’ensemble, du cosmique et de la poussière — il y a poème-poème, poésie-poésie, puisque depuis toujours les hommes se chauffent autour de leur feu (Daniel Biga) je re-rêve moi-même d’encore couper, fendre, ranger, bûcher, brûler, chauffer, cuisiner comme milliards d’hommes depuis toujours depuis toujours — or c’est une vraie question et essentielle : mais c’est quoi, au juste, la poésie ? (Roger (...)
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22 juillet 2019, par sebmenardor longue pluie de nuit et vents et bonne pluie et heureux je marche heureux sur cette terre sèche, jaune, beige, raide — terre enfin mouillée, enfin boue alors aller, aller, marcher, marcher dans l’herbe du petit jardin, marcher — rien d’autre, pas grand chose et à peine poser mains dans terre ça — oui ça et persuadé pour un instant un instant que tout absolument tout est là, là dans le grand rien, grand rien complet et que ça creuse, ça creuse, ça creuse, ça trace jusqu’à — jusqu’au surgissement (...)
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angoisse
22 avril 2019, par sebmenardparti plus tôt quitté foyer pour une sorte de méditation dans garage & sous tôle & ce toit est-il amianté ? — alors c’est un méditation apnée une apnée c’est le sujet du jour d’hui : trouver un sens à tout ce bazar de route, de rails, de fatigue, d’horaires, de factures, d’usure et puis — et puis écrire ici ou là respirer et choisir la bonne question : chercher un sens aux gestes qui n'en sont plus ? ou plutôt : chercher de vieux vieux gestes des gestes anciens des gestes premiers ? le poème (...)
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marche, nuit
3 avril 2019, par sebmenardj’envie de longues traces à suivrelongues traces tout le jour et plusj’envie de longues traces finissant dans noirlongues traces dans noir continuantcontinuant jusque brumecontinuant brume tombée l’humide au soirj’envie feux — feux aperçus au loinfeux-là dans nuit j’envie d’avance-avanceavance dans pluie pieds dans boue j’envie boueboue dans terre & traces à suivre dans terrej’envie terres dans noirterres dans noir et bruits d’eaubruits d’eau dans nuit noire & d’œilœil à guetter nuit d’œil à (...)
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