On était plantés devant l’Arcade avec des copains quand j’ai pris la décision de partir. C’était le jour. On avait les mains dans les poches. Vers l’Ouest, Mahigan Lepage, Publie.net.
Ca commence comme ça - Vers l’Ouest - et parce qu’on a tous pris la décision de partir un jour - et parce qu’il y a eu un jour - on est happé dès les premières lignes.
[|Photograhpie : AnCé t., Novembre 2011, Roumanie.|]
Après - ça file ça file - on pense à nos parents quand on fait ça - toujours - pourquoi - on a tous (...)
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routes
Articles
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Vers l’Ouest ou vers l’Est, la langue et la route
10 février 2012, par sebmenard -
la route | 41
27 octobre 2013, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
en réalité ils ne savent rien et c’est cela qu’ils aiment :
à l’arrière d’un van par exemple ils regardent le soleil sur le tissu d’un siège — la poussière
cette histoire de bagnole de diesel et de routes qu’on épuise — ils savent bien que ça ne tient pas une bielle
oui c’est ça ils savent bien que ça ne tient pas un cardan pas un cylindre rien
c’est plutôt comme s’ils liquidaient leurs mondes leurs vieux rêves des histoires pour courir debout dans le vent et sans (...) -
#un type dans une ville
6 mai 2012, par AnCé t.http://diafragm.net/spip/spip.php?a...
http://diafragm.net/spip/spip.php?a... -
Sur la route 67, quittant la Pologne
31 octobre 2017, par sebmenardCarl Warrlich radar et pâquerettes ! Jura Polska Auto Verslas et fonce ! Kuehne & Nagel je ne dirai plus votre nom ! Des petites fleurs de Podlachie — ou des nids de cigognes. Et les semi-remorques disent Turquie, Roumanie, Bulgarie, Biélorussie, Pologne, Allemagne, Géorgie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Serbie, Grèce, Azerbaïdjan, Ukraine, Arménie, Turkménistan, Finlande, Norvège, République Tchèque, Hongrie, Belgique, Kazakhstan. As-tu pensé à l’asphalte de la route 67 ? Alors nous étions sorti (...)
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journal permanent | 31 août 2015
31 août 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Istanbul.
D’une certaine manière – c’est le bout.
Rien noté pas grand chose silence niet niet. -
Alors on prend la bagnole dans la nuit
16 mai 2012, par sebmenardretour au sommaire
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Après on prend la bagnole dans la nuit et on roule avec une bouteille d’eau — la route c’est un bitume pas trop mal pour l’endroit et les phares rouges devant — on cherche un bled on voit rien et file plein Est — le compteur passe les 367 000 kilomètres en silence et dans une odeur de sueur sèche — à droite plein Sud on sait bien que c’est là les Carpates mais on n’y voit rien — on imagine une masse — on finit (...) -
7.07.2012
7 juillet 2012, par AnCé t.Entre Târgu Jiu et Craiova, Roumanie, photographie à l’EOS 5D, AnCé t.
http://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Et descendus — soleil et pluies — chaleur encore vers la plaine -
On se lève c’est un matin d’août
24 avril 2012, par sebmenardretour au sommaire
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retour au collage #matin d’août 2troisième version2
On se lève c’est un matin d’août il fait vraiment chaud hier ils nous ont dit — demain on va partir — alors on a mangé un dernier repas et les dernières bières c’était sous le ciel bleu noir avec les sabots d’un cheval — on traverse la ville ils ont déjà fait leurs sacs et on arrive de l’autre côté à l’Ouest — ils disent que là ça sera bien c’est un carrefour en forme de rond-point — ce qu’on se dit à ce (...) -
journal permanent | 25 novembre 2015
25 novembre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Route et départ sous la neige — traversons des forêts et des villages (peu de villages en fait) (deux en fait) — des troupeaux de moutons — des hommes là dans le froid — un renard - les voitures on peut les compter sur les doigts des deux mains pendant ces vingt kilomètres — ensuite de plus en plus froid — très froid en fait même.
Dans le train je termine Kéraban-le-Têtu (nous avions voulu faire le tour de la Mer Noire) (un jour) (des jours) (nous ferons le tour (...) -
croquis, 164
21 avril 2012, par sebmenardla langue c’est du bitume au loin carcasse
et rouillée la bagnole dans le plein soleil et la plaine en vert d’avril
un truc c’est du béton gris de murs sans fin levé là
le vent secoue les branches les sacs et sa voix