sauf la poésie — alors que la poésie — puisque la poésie — étant donnée la poésie — sauve la poésie — il se trouve que la posie — il y a poésie — mais sans la poésie — et pendant ce temps la poésie — désormais la poésie — depuis que la poésie — comme la poésie — merdre la poésie — encore la poésie — toujours la poésie — rien que la poésie — écoute la poésie — depuis la nuit des temps la poésie — la poésie mon amour — la poésie c’est la vie — chacun sa poésie — la poésie à tout bout de champ — la poésie sans quoi — sans (...)
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sauf la poésie
Articles
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journal permanent | 11 juillet 2022
11 juillet 2022, par sebmenard -
journal permanent | 22 novembre 2022
22 novembre 2022, par sebmenardquestionner nos grandes chaînes logistiqueset ce que peutla poésie
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journal permanent | 21 août 2021
21 août 2021, par sebmenard22hsoirle coteau plein ouest
dernières lueursavant la nuit derrière moiplein estlune pleinequasi dans brume
quelle bête m’observe là maintenant(je me demande maintenant queles jours s’effacent)
route à vélo dans nuitlune déjà làmontée dans brumeplusieurs fois elles surgissentpourtant :rien noté
la chose voilàtu la penses ettu te disje la garde pourplus tard je l’écriraismais « ça » disparaît
(je me questionne au sujet de « ça »)
écris-tutous les jours ?
est-ce biennécessaire ?
que « fais »-tude (...) -
journal permanent | 17 août 2021
17 août 2021, par sebmenardParfois, lisant, explorant, fouillant, je découvre un passage, un morceau qui conviendrait — je veux dire, ce que je cherche, c’est ce que je cherche, voilà. Là, il suffirait de remplacer « paysage » par « poésie » et peut-être même « la vie » (Martin de la Soudière, p. 363 d’Arpenter le paysage) :
« Il s’agirait donc — une ascèse, un horizon, un idéal — de ne plus vouloir le paysage, ne plus même vouloir voir, ne plus contrôler notre attention. Un peu comme un exercice de méditation ou de contemplation. Dans (...) -
journal permanent | 19 juillet 2022
19 juillet 2022, par sebmenardpourtant elle surgit dans les espaces vides et les chemins creux — elle est du néant et de l’entre-deux — elle est dans les passages et l’attente des passages — elle est à l’improviste mais à certaines conditions — sa bio-région appelle grands soins et observation — mais il ne faut pas compter sur d’éventuelles récoltes ou même l’idée de produire quelque chose —
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journal permanent | 19 juin 2022
19 juin 2022, par sebmenardpourquoi faire ça continuer poursuivre répéter ce geste n’a pas d’explication
et surtout il ne s’agit pas de savoir si on peut en vivre justement comme ils disent et ça n’a pas de sens car vivre justement
je veux dire sans ça comment faire — la vie comment la tenir c’est une respiration ça comme ça une respiration
alors parfois avec frontale lampe sur ma tête je prends note et c’est pour ma seule joie tant d’autres fois tant d’autres étranges situations mais c’était à chaque fois ici et maintenant tu (...) -
journal permanent | 27 mai 2022
27 mai 2022, par sebmenard« Le jardin n’est jamais fini. En ce sens, le jardin ressemble au monde et à toutes les entreprises humaines. »
Karel Čapek, L’année du jardinier
oui, voilà, jamais finie
la poésie
un acharnement et une roue un quelque chose sans fin(ça revient toujours)
et puis l’idée d’essayer encorel’échec à chaque saisontoujours quelque chose rate
le poète est-il celui qui essaie encoreou celui qui échoue (...) -
journal permanent | 10 novembre 2022
10 novembre 2022, par sebmenardune branche seraitune réitération
il n’y a pas de branchesla branche est un clone
cette réitération porte mêmedes racines
et comment redescend la sève élaborée ? -
journal permanent | 20 août 2022
20 août 2022, par sebmenardsauf la poésie jusqu’à ce que tu saches qu’elle ne fait plus qu’un avec tout — car il n’y a rien à obtenir d’elle — elle est déjà dedans —
sauf la poésie qui est une fuite vers la solitude et car ton satori est déjà là — enfoui — car la poursuivre n’aboutit à rien
un grand vide
un néant magnifique et tendre -
journal permanent | 30 août 2022
30 août 2022, par sebmenardsauf la poésie — car c’est une langue debout — elle tient les lisières et ne s’en préoccupe pas — elle est ce tremblement palpite premier et ne leur lâche rien
qui ne regardent plussi loin un an après suffit largement le mondeet la vie change elle apportcadeaux beaucoup mais quoi
orage grand verssud fleuve
ici le vent bourrasquequi apportedu frais enfin
(plus personne icipour se (...)