Puis on entre dans un vilage et rien ne bouge — nuls shops ni âmes dirait-on rien rien sinon les chiens pour gueuler après nos roues — eux aussi ont-ils peur de quoi des villages vides des vitrines vides des cafés tous fermés — et où vont-elles les bêtes à travers les rues dans lesquelles on ne joue plus — enfin une motocyclette passe — une odeur d’essence une poule et des murs silencieux.
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vie de route
Articles
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Je suis un monstre des chemins | 45
29 février 2016, par sebmenard -
journal permanent | 6 avril 2016
6 avril 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Vathirema — Trikala.
54km.
Passé le col à 1200 mètres.
Beau temps.
Content de retrouver les mots de Mahigan.
Et puis il y a ce livre de Kerouac qui sort — comme j’aimerais le lire.
À la redescente donc vers Trikala — on cherche des roulements (enfin quelque chose comme ça) — on nous attend pour la nuit — on mange sur une terrasse — des trucs comme (...) -
journal permanent | 14 mars 2016
14 mars 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Égine — Vagia.
24km.
Au bord de l’eau à Vagia il y a un vent de dingue — on cherche un point météo pour vérifier si on peut dormir dehors - on a repéré l’entrée d’un bois un chemin quelque chose — on va voir si on peut dormir là - il fait froid et humide - on est sur un île de la Méditerranée — avec nos bécanes — tout notre merdier — et des passeports qui nous permettent de vivre ici — je ne sais pas quoi penser de tout ça — c’est compliqué tout ça — c’est triste aussi. (...) -
journal permanent | 5 août 2015
5 août 2015, par sebmenard10km.
Slobozia — Giurgiu.
Nuageux mais chaud – au milieu du jour tout à fait blanc du soleil de la plaine et de l’été – le soir revient nuageux et lourd.
Pause : C. & O. filent sur leurs vieilles bécanes — on se raconte quelques dernières histoires – garder cette expression « j’ai beaucoup consommé ado » et bien sûr les maringouins mais quoi faire – des chiens dans la nuit (un grand chien noir dans le noir pour renifler là tout proche et quand on bouge un peu il s’enfuit tête baissée froid de peur) (...) -
journal permanent | 9 août 2015
9 août 2015, par sebmenard75km.
Capidavo — Traian.
Chaud de vent.
Cette plaine est différente – avec petites collines montagnes et parfois on dit on dirait le début d’un canyon quelque chose comme ça (mais c’est la plaine de l’Est – c’est la plaine de Notre Est lointain) – et puis la poussière presque sable – à l’entrée des champs à l’orée des bleds et contre l’asphalte la poussière – un jour quelqu’un a dit ça sera un désert – d’autres imaginent un grenier – les chiens courent à l’ombre et d’un arbre à l’autre – une grosse berline (...) -
Monstre des rails
13 novembre 2015, par AnCé t. , sebmenard -
encore une histoire
27 janvier 2016, par sebmenardsur la montagne
nous les monstres
regardons l’horizon
parfois marchons
sur les traces d’une bête
et la montagne
parle en silence
dans son silence
de montagne
rien ne bouge
tout est blanc
on dit
encore
quelques mots
une histoire peut-être
ça ne raconte
rien
c’est juste
que ça fait
quelque chose
et tout autour tout continue nous monstres non pas plutôt (...) -
journal permanent | 27 octobre 2016
27 octobre 2016, par sebmenardC’est presque un secret ce projet de l’ours pour l’instant. Mais ça me paraît vraiment bon. (penser à trouver une plateforme collaborative — mais il devrait s’agir d’un espace de publication en fait — un silo non pas un silo : des accès multiples — une coopérative de silos (mais alors des petits silos hein — pas d’indus’).
Penser à aller récupérer un 85mm. (aller-retour train vélo)
Dans un petit carnet j’ai trouvé la solution pour inventer une fiction. C’est faux car j’ai aussi une fiction là dans ma machine (...) -
journal permanent | 20 février 2016
20 février 2016, par sebmenard78km.
Stomio — Achilio.
De grand beau au réveil (soleil à l’ouest sur la mer derrière le marais) à très vite nuageux — temps très changeant — beaucoup de vent — parfois de la pluie — parfois chaud — puis l’orage du soir.
Traversé combien de villages endormis — dans leur hiver — et des shosps des rades ou tavernes tous fermés — tellement la bonne saison pour passer — à l’hiver — mi-février — quand tout dort encore (au midi je laisse un couteau pliant sur un banc en bois à Agiokambos — je veux dire : je ne l’ai (...) -
Je suis un monstre des chemins | 65
8 mai 2016, par sebmenardSerons-nous toujours monstres et chemins monstres des chemins peut-être l’Europe ou l’Amérique le Sud un camper van ou une yourte — un quelque chose à plier une cabane où toujours retourner un verger un terrain c’est pas si facile c’est pas simple c’est compliqué — non oui c’est une question de quoi et si seulement on savait nous les monstres oui c’est ça on ferait quoi — un vol de canards dans le ciel — des chevreuils — des (...)
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