http://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Sous la lampe vers huit heures. En face, presque à chaque fois que je lève la tête : des sauts de poissons dans l’eau du fleuve.
« mince les forêts reculent »
(JP Dubost dans Kerouac, in. Et leçons et coutures)
(trouver le Kerouac du Huelgoat)
Lisant Deleuze-Guattari :
« Écrire n’a rien à voir avec signifier, mais arpenter, cartographier, même des contrées à venir »
(in. Mille plateaux, p. 11)
Grand vent au dehors. Cormorans (ce sont bien des (...)
Accueil > Mots-clés > diafragm > train
train
Articles
-
journal permanent | 21 octobre 2017
21 octobre 2017, par sebmenard -
journal permanent | 16 janvier 2018
16 janvier 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Le vent souffle et j’essaie de le dire autrement. Un soufflé du vent sur les rails, entre les cailloux l’asphalte — arbres bougés bougés — un écran lumière dans le noir — voilà la suite des matins :
“Il se peut que les langues finissent par mourir, les « réalités » aussi.”
(André Rougier)
Cette question de la réalité, des réalités, elle revient souvent ces derniers temps. J’ai besoin d’y retourner. J’ai besoin d’y être. J’applique à former des lettres sur un carnet (...) -
journal permanent | 18 décembre 2017
18 décembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Pluie train bondé chargé. L’odeur de la pluie, de l’eau, sur la boue. Je lis dans le roulis les Oil notes de Rick Bass. Étrange décalage. Que s’est-il passé, en quelques décennies ?
« Nous allons tous manquer de pétrole dans peu de temps. Notre pays plus tôt que les autres, ça c’est sûr, mais tous autant que nous sommes allons nous retrouver à zéro, le Venezuela, l’Arabie, la Chine aussi, et ça sera très intéressant de voir comment nous ferons. »
p. 79
de (...) -
journal permanent | 8 janvier 2018
8 janvier 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Au moment du matin j’écris : « marcher dans l’herbe au matin » et c’est déjà le soir (nous avons imaginé hier au soir un lieu au minimum, léger, au plus près de la nature — qui n’excluerait pas une bibliothèque conséquente) PUIS : constaté le prix des outils MAIS TOUT VA BIEN : quelques mots d’apaisement dans Patience des fauves (auxquels j’ajoute, l’horreur des voix dans le train) (encore (...) -
croquis, 143
18 février 2012, par sebmenardà l’attente et le quai on le voit même plus c’est quoi encore
les rails s’allongent sous le blanc deux types ils portent
c’est des sacs en plastique dans leurs mains
dans les haut-parleurs la voix elle dit qu’il arrive -
journal permanent | 21 novembre 2018
21 novembre 2018, par sebmenardPlein d’une certaine poésie musciale, c’est comme ça que je sens ça — la poésie du oud c’est ça je crois bien que c’est ça — c’était donc qu’hier au soir j’étais plein de ça, plein du oud et de la musique d’A. — plein de ses mots et de regards aussi
j’ai bien senti comme le point d’équilibre a fini par s’atteindre (hé ! — performance !) — comme à un moment il s’agissait bien de marcher quelque part ensemble et nous étions là, vraiment là
il y a eu aussi cette pleine claque émotionnelle, ça sans doute oui —
21 (...) -
dans cette plaine (un récit) | les images (ce qui reste)
11 novembre 2012, par sebmenardimage : SebMénard, la plaine depuis le train Bucarest-Drăgăneşti, Eos 5D.
http://diafragm.net/spip/spip.php?a... -
Daniel Bourrion, 19 francs et une histoire (au moins)
25 avril 2012, par sebmenardDonc j’ai juste dit au libraire pas moustachu mais avec des lunettes rondes et une tellement bonne bouille : « J’ai vingt francs, vous avez un livre pour moi ? »
Dans mon iPod il y a une note après ce paragraphe - impossible de la comprendre aujourd’hui - « mettre les mots » - note tapée dans le train le vendredi 30 mars 2012 - incapable de comprendre exactement aujourd’hui pourquoi.
19 francs - c’est une histoire très simple (mais seulement en apparence) et très belle - y résonne dedans quelque (...) -
journal permanent | 14 décembre 2017
14 décembre 2017, par sebmenardpluie
l’odeur du matin dans la pluie la boue. etc.
et dans le noir, enfin :
« Il n’y a rien qui échappe à l’usure, au mélange, à l’anéantissement. L’écoulement et la permutation sont les principes mêmes de la vie, car ils sont aussi les principes de la mort. Matériel, spirituel, rien n’est fait pour durer. »
p. 100 de L’extase matérielle (Le Clézio)
Après — que reste-t-il de ces journées ? C’est ça — la question. (comme s’il fallait en tirer quelque chose) Me souviens de ce moment où je débloquais le (...) -
matins dont tu tu souviens, avec les fantômes | 3
8 juin 2011, par sebmenardliste des matins dont tu souviens (avec les fantômes) (première partie) (deuxième partie)
tu t’étais réveillé ta gueule contre la vitre d’un train et l’odeur des clopes qu’ils fument à l’arrière sans se faire voir - ça filait vers le sud
tu t’étais réveillé sur le haut de la falaise et le vent frais du matin pleine gueule - le bruit des vagues - les oiseaux les bouteilles vides - le moteur d’une bagnole accélère au loin
tu t’étais réveillé ta gueule contre le tissu usé poussière des sièges d’un train vers (...)