Nous grattons-parlons à Rochefort-sur-Loire le 18 juin 2021. Nous parlons-grattons aux alentours de 20h30. Nous : Antoine Leroy, son oud, et moi-même (et quelques livres). Et tout ce qu’on ne sait voir. À vite.
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Leroy, Antoine
Articles
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Gratture parlée | 18 juin 2021 à Rochefort-sur-Loire
6 juin 2021, par sebmenard -
Voix haute et présence(s)
22 septembre, par AnCé t. , sebmenarden création
Comment faire face au paysage ? Comment se soustraire à l’idée carte postale de « la Nature » ? Assumer nos responsabilités de vivants parlants, et savoir se taire : laisser la parole à une « assemblée de tous les êtres vivants », dans l’éclat et dans l’invisible. Prendre place, avec les doutes de ceux qui ne sont pas chez eux. Chercher, dans l’observation, la perception et par des relevés. Rencontrer. Écouter. Laisser surgir : « la discrétion » est une pièce poétique et chorégraphique. (...) -
Un oud une voix
14 décembre 2015, par sebmenardimaginons
la voix d’un oud
juste là
et ses mains vont sur les cordes et frottent leurs mots de cordes
et de bois
et chaud
on aurait donc
la voix d’un oud
à côté pour dire son poème
et peut-être un pied
sans doute un pied
pour taper un rythme
quelqu’un ferme les yeux
pas vraiment fermés les yeux
pas fermés durs les yeux
juste un peu
paupières baissées en fait comme pour mieux dire
ce qui doit être dit
(et les lèvres se tordent et rient)
un quelque chose de mélodie
un rythme
et des (...) -
Le dit des confins | Ménard & Leroy
13 février 2019, par sebmenardSébastien Ménard & Antoine Leroy | Le dit des confins from Sébastien Ménard on Vimeo.
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journal permanent | 17 novembre 2012
17 novembre 2012, par sebmenardGueule en vrac de la veille. C’est sûr il faudrait faire une histoire de ses histoires. Le soir je récupère une copie de notre site daté de dimanche dernier — puis je réinstalle le tout en ligne — tout réapparaît. C’est un mensonge : ce journal permanent n’a pas été rédigé le 17 novembre 2012 et pourtant c’est bien des notes du 17 novembre 2012 et la plupart d’entres elles correspondent à la nuit du 16 au 17 novembre 2012. C’était celui qui va partir au Sud c’était celui qui revient du Sud — c’était (...)
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journal permanent | 17 octobre 2012
17 octobre 2012, par sebmenardAi pris l’habitude de taper les textes qui me servent dans la machine (utiliser le scanner sinon) — dans le trajet aller du train c’est Karel Capek (et je ne cache pas l’envie parfois que le trajet dure longtemps beaucoup plus longtemps — et alors je copierais j’écrierais pendant tout ce temps dans la machine et le train roulerait) (relire Cendrars) (je veux Cendrars dans ma machine). La pluie (encore) — marcher sous la pluie pour des oignons des bières et des pâtes à lasagne — du pain — ce qu’on (...)
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journal permanent | 24 novembre 2012
24 novembre 2012, par sebmenardComprends pas : Notational Velocity — application dans laquelle je prends mes notes habituellement — le journal permanent en particulier et beaucoup d’autres choses — mange mes textes — ça disparaît depuis deux jours — j’ai sauvegarde via SimpleNote donc je récupère en ligne — tout apparaît sur l’iPod mais pas sur la machine — peut-être passer à autre chose — Day One peut-être (payant) — du coup je me récupère un fork appelé nvALT — les fichiers apparaissent lentement. Dans l’article de Thomas Villatte sur (...)
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journal permanent | 18 octobre 2012
18 octobre 2012, par sebmenardPas le temps — et le ciel un couvercle sur la gueule (pédaler dans le matin sous la pluie sentir le vent frais dans les cheveux encore humides et flottes) (les muscles lentement de plus en plus raides dans la côte qu’on appelle la descente du château même quand on la monte). A rechercher : un moyen de synchroniser les annotations de mes bouquins embarqués sur iPod ou Kobo avec la machine (souvenir d’avoir causé hier de cette machine) (entendu une fois pendant le repas du midi : moi je préfère le (...)
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journal permanent | 5 décembre 2016
5 décembre 2016, par sebmenardJ’écoute Thomas Vinau parler de Brautigan. Le soleil est orange. J’écris peu. Tout doucement. J’ajoute quinze (quinze) mots à un fichier. Je pense au mot Tiznit. Ça fait comme ça : « arrivés à Tiznit, premier hôtel, première douche » (Tiznit est une ville au sud du Maroc). Place le mot sample où tu veux mon grand. Devenir une machine à sampler qu’on appellerait sampleuse. Pfiu.
Je recopie :
« Oui, je crois que si je n’écris pas c’est parce que je me tiens sur un terrain vague à ma manière, incapable de me (...) -
journal permanent | 24 février 2017
24 février 2017, par sebmenardhier, je pense à Jacques Dupin1je pense à des questions d’A.à des fatigueset des voix
je suis off(peut-être bien)
et s’il suffisait de se réjouir de la vision(floue)de quelques fenêtresdans la nuit ?
Que je ne connais pas. Mais dont je lis : « La poésie telle qu’elle est reçue, ou plutôt éconduite, égarée, perdue de vue, me suffit et me comble. Elle n’est pas et refuse d’être un genre littéraire, un produit culturel, une marchandise éditoriale. Elle est par bonheur déficitaire dans les calculs de (...)