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Farakla.
Beau puis voilé. Le ciel du soir — aussi on dit qu’on aimerait photographier les étoiles — les étoiles et les montagnes la nuit.
Comment je fais : quand on passe au point de connexion — j’ouvre des pages (mais c’est si lent) — j’ouvre le lecteur de flux — j’ai tous ces trucs d’ouverts — après je les lis dans le noir et dans la caravane.
Pas mal avancé sur notre Est lointain — comme je l’appelle désormais - relu la moitié — beaucoup de correction à (...)
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dingue
Articles
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journal permanent | 3 mars 2016
3 mars 2016, par sebmenard -
journal permanent | 30 octobre 2015
30 octobre 2015, par sebmenard[ >http://diafragm.net/spip/spip.php?article2640]
Chez Joachim Séné :
« Cette liberté doit être laissée au lecteur et cela impose d’en dire le moins possible, parce qu’il faut écrire. »
Ce qui peut paraître évident — mais le dire — le répéter.
Un truc avec une histoire de masque de l’est – j’avais noté ça et puis on y arrive doucement – laisser aller – laisser filer — surtout ne pas trop intervenir — tout le travail est là : s’empêcher très sérieusement toute possibilité de barrière de redirection – toute (...) -
Un jour sur le col de Borşa (4)
6 octobre 2015, par sebmenardUn jour sur le col de Borşa il n’existe toujours pas.
Le héros de quelle histoire pourrait alors revenir sur ses pas — régulièrement — il marcherait sur le bitume du col de Borşa — il marcherait sur les pierres et dans les herbes et il y aurait une odeur de fiente — celle des bêtes qui vont lentes sur le col entre les arbres et les roches. Il y aurait une odeur de sueur — celle des types qui vivent là qui marchent debout sur le col de Borşa — qui filent dans le vent et qui observent les bagnoles passer (...) -
Allongée dans un canoë
16 janvier 2016, par sebmenardor donc
ce jour-là
sur la route de l’est (surprise)
et quelques centaines de mètres
avant de rencontrer celui qui roule en fixie depuis Prague
j’ai eu la vision d’une femme
une femme allongée dans son canoë
et alors elle file sur l’eau
vers l’est
forcément
le fleuve est large
et il fait chaud
il fait très chaud
près de quarante degrés
il y a cette sorte de vapeur ou de brume
à la surface de l’eau
et tout le ciel est blanc
mais pourtant
on distingue ce canoë
et qui file chargé vers l’est (...) -
journal permanent | 21 mars 2015
21 mars 2015, par sebmenardJe sais pas si on s’emballe mais on ferait bien quelques dates – on imagine même une tournée sur la route on dit vraiment n’importe quoi – la vie quoi.
Ensuite – il est question de soleil et de massage – il est question de médicaments et de glace – il est question de différentes choses comme ça – s’embrouille.
Le soir il y a fête dans une stabulation – il y a des types qui passent du son derrière des machines et sous des gyrophares – il y a des types qui servent des liquides et les robinets sont encore (...) -
journal permanent | 17 octobre 2014
17 octobre 2014, par sebmenardC’est comme un revirement claque – ça devrait se faire ailleurs le travail de penser – c’est pas bien clair – c’est une trace du travail en fait – du boulot du turbin des trucs de tous les jours – c’était là sous les yeux mais fallait que ça saute encore plus dur – s’enfoncer.
Au téléphone on parle d’un certain Gigi avec sa clef de 13 – on parle d’un camion qui crache et qui pue – on parle d’un type qui embarque une bande de musicos un peu plus loin pour réparer un camion – le premier justement – on parle (...) -
journal permanent | 3 décembre 2015
3 décembre 2015, par sebmenardÀ un moment précis — elle dit exactement la même chose qu’A. E. — car un jour A. E. dit qu’il y a quand même beaucoup de sacs plastiques dans ces fragments de textes ou ces poèmes ou ces mots — en fait je crois que c’est ça ce qui se dit ce jour-là— et donc aujourd’hui elle dit exactement la même chose — à propos de notre Est lointain : il y a trop de sacs plastiques et de poussière — ce qui est sans doute vrai.
Autre chose : notre Est lointain — c’est un morceau de récit et des images — je ne sais pas dans (...) -
À la chasse à l’ours
12 décembre 2015, par sebmenardcette histoire
qui n’en finit pas
de se manquer
de se perdre de vue
ce serait comme
aller à la chasse à l’ours
car on ne va pas à la chasse à l’ours
d’ailleurs
l’ai déjà dit :
dans mon poème
j’écris
que je ne vais pas « à la chasse à l’ours »
car je préfère
vraiment
danser comme l’ours
au pied des Carpates
même si
je ne danse pas très bien
et je n’ai jamais vu d’ours
au pied des Carpates
Je préfère me répéter. Je veux dire : je préfère accepter de me répéter. Simplement m’accorder la (...) -
journal permanent | 25 octobre 2015
25 octobre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Je pense que pour alors on avait voulu rouler vers l’est l’ordre des fragments n’a finalement pas d’importance – je veux dire : je peux en faire un trajet – il sera chronologique – l’écriture s’engendre elle-même – les pistes sont celles-ci — elles se trouvent dans le texte – mais on peut imaginer une version finale aléatoire – une page tournée nous amène à un texte tiré au hasard dans la série – ce qui prendrait du sens aussi – ce qui prendrait même beaucoup de sens – (...) -
Dans le bruit la poussière et le vent
6 novembre 2015, par sebmenardDans le bruit la poussière et le vent — personne pour écouter sur sa charrette ce qui se dit là-bas — qu'importe en fait que dans les haut-parleurs d'une vieille bagnole on entende grésiller une voix — de temps à autre ça coupe et puis rien.
Une centaine d'entre eux a quitté dans la nuit un site classé où ils étaient installés — une voix dit : « au grand dam des autorités » — un autre se lève et dit : formons des associations — portons plainte — auprès de qui sur le col dans le bruit la poussière (...)