Tiszacege — Abaujszanto.
92km.
On file entre les gouttes entre les vents (on essaie de le garder tailwind bien sûr) — mais c’est pas pareil la route avec la pluie le froid — parfois il faut tracer plein nord simplement parce qu’on sait que ça va venir les flottes — parfois on attend — c’est comme ça.
Chauffer de la nourriture : nous avons laissé le feu à gaz — acheté d’occasion un réchaud à combustible pétroles — ça brûle tout : essence sans plomb diésel kérozène essence C — c’est ultra cheap ça nous (...)
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dingue
Articles
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journal permanent | 27 avril 2016
27 avril 2016, par sebmenard -
journal permanent | 30 juin 2015
30 juin 2015, par sebmenard73km.
Donaueschingen — Gutenstein.
Grand beau et chaud – peu de nuages mêmes – assez pour donner au ciel sa profondeur de ciel.
Pour les monstres des chemins on a notre part du jour : le Danube on l’a vu grandir lentement déjà — la chaleur la sueur la poussière — un coup sur la transmission on dit ça serait pas mal — on s’installe au bord de l’eau pour le midi - l’impression d’être assez haut — on se baigne dans les eaux froides là - on observe des poissons on les nomme sans rien savoir — ces choses-là — (...) -
journal permanent | 28 octobre 2015
28 octobre 2015, par sebmenardIl y a deux solutions : soit j’écris toujours la même histoire – soit je mélange tout – mais dans le Soleil gasoil tout frais donc – il y a un texte que j’ai aussi gardé dans cette série appelée A fourteen tracks extended play – le plus dingue c’est que ce texte est à sa place dans les deux cas (crois-je) — d’ailleurs c’est la même chose avec « quand on arrive sur l’asphalte à 18heures » et « la route | 06 » – je veux dire : il s’agit bien de la même histoire – mais il faut parfois s’y prendre à plusieurs (...)
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journal permanent | 23 avril 2016
23 avril 2016, par sebmenardSzeged.
On se repose de la route. La matiné pour écrire. Je bosse sur dingue ou sur notre Est lointain ou quelque chose comme ça. Ici Coline Serreau dit quelque chose d’intéressant. C’est pas si simple. Ça prendra plus de deux ou trois jours mais c’est vrai. La taille de la maison ici c’est ça on dit — on aurait ça deux pièces d’un côté et une yourte devant. On parle plutôt d’une cabane.
10h31 — rendu à « Un jour le cheval est sa bête et il lui parle en criant » — avance lentement. Supprime parfois. Ajouté (...) -
Ils viennent
3 novembre 2015, par sebmenardLe cheval est sa bête et il lui parle en criant parfois — en allant vers le col de Borşa qui pour venir lui barrer la route — quels indiens pour quel vieillard et les ours alors — il dit qu'il n'a jamais vu d'ours ici qu'ils sont plus au sud sans doute et que c'est à force de les nourrir — sa charrette chariotte chargée chasse sur les boues les flottes s'il pleut — sa charrette chariotte chargée chasse dans les poussières si c'est de poussière que le col ce jour-là voulait (...)
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Convocation des héros
23 avril 2016, par sebmenardni personne ne bête ni
quoi d’autres vivantes choses ne savent
ou bien ne s’abstiennent du nom des héros
de la forme de leurs corps
l’un d’entre eux déjà
pourrait-il se souvenir seulement
être déjà venu être lui-même
le héros elle-même
l’histoire
ils s’habilleraient dans le noir
et chevaucheraient quoi sinon leurs rêves voilà
des bêtes à chevaucher des illusions
ils courent ils courent
les héros en collant cape et bottes si tu veux
peut-être bien s’étaient-ils dit
des choses pareilles ou des (...) -
journal permanent | 2 novembre 2015
2 novembre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Le froid : marcher dans les herbes gelées.
Ramassés des kilos de feuilles : celles toutes tombées en une nuit.
Ce que je mets en ligne – ça s’appelle Duel de chiens — mais je crois que c’est trop – ça veut dire trop de choses à la fois – et qu’il faudrait prendre le temps de dire ça lentement.
J’ai lu ces derniers jours différents livres dont quelques uns de Martin Page et notammment : L’apiculture selon Samuel Beckett Manuel d’écriture et de survie (...) -
journal permanent | 7 mars 2016
7 mars 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Farakla.
Beau temps et beaucoup de vent. Jusqu’au soir. En rentrant dans le noir de la taverna où nous nous connectons — longs souffles et nuit — des chiens.
Récopie les notes prises à la lecture de notre Est lointain — -
journal permanent | 6 novembre 2015
6 novembre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
J’ai un texte oublié qui reste là – un texte du sommeil là dans le sommeil dans la nuit (je dors et je me dis il faut l’écrire il faut se réveiller et l’écrire mais il ne se passe rien) – au réveil je cherche les mots - je cherche la phrase – je sais que c’est un monstre des chemins j’en suis sûr.
De ce dont nous avons discuté avec Guillaume Vissac – je garde cette interrogation concernant la fiction – il y a en ce moment dans cette série Alors on avait voulu rouler (...) -
À l’est
25 novembre 2015, par sebmenardÇa avait commencé comme ça :
À Nantes les mecs se plantent pour des plaques à l’arrêt de tram et les jeunes bourgeois regardent la nuit de leur fenêtre
Et puis ça continuait :
ma gueule
il est dix heures du mat pas dormi
tu es là et c’est bien
je suis là
je n’ai pas été là
pas toujours été là
mais dans le fond tu es toujours là
je veux le dire
peut-être mal
à la mauvaise heure
big up
ma gueule
Je ne sais pas ce que les milliers de kilomètres changent à la tendresse de nos mots — il faut (...)