à paraître chez les éditions « cartoneras » La Marge.
des voix qui comptent : Daniel Biga, Roger Lahu, Jean-Pascal Dubost, Antoine Emaz, Fred Griot… et beaucoup d’autres.
d’herbe de montagne et d’air frais
roche
nous avancions sur un chemin
les pieds l’un après l’autre les pieds avancent et tracent ou plutôt suivent la trace
qu’importe
le nom des sommets d’alors
cela pouvait durer longtemps
très longtemps
et ce longtemps me semblait
éternel
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sur le bureau en bois à l’école
je recopie des (...)
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Lahu Roger
Articles
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15 décembre 2015, par sebmenard -
journal permanent | 21 décembre 2016
21 décembre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Décidément incapable de concentration de relecture de récriture peut-être (le poème se récrit-il ?) (vraie question) — (…)
ce soir nous irons regarder la nuit c’est important
14 tracks : je sais ce qui est soufflé, exhorbitamment en fait, là, je sais ça, et pourtant je dois passer là, il me faut ça pour avancer, il me faut tenir ça. -
journal permanent | 15 août 2022
15 août 2022, par sebmenardnuit noire et sylvaine un cri se répète et des pas fouillent fouissent grognent un sanglier elle dit un sanglier sur son territoire — sabots dans nuit l’humus fouillles humides la terre noir noir une bête curieuse comme toutes les bêtes se demande peut-être pourquoi tout ce plastique à la fin renifle — renifle — renifle les alentours immédiats piétine pendant que les corps humains se serrent l’un contre l’autre car c’est ainsi que depuis si longtemps les inquiètudes ou la vie les poèmes et les questions (...)
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journal permanent | 12 juillet 2016
12 juillet 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Puis j’avais envie de lire Blaise Cendrars.
Travailler à être tout à fait là où je ne m’y attends pas.
Ai écrit cent (100) karmapoèmes et autres licornes après avoir lu cent (100) « haïkus ratés » signés Hozan Kebo. Ne sais pas quoi en faire sinon les scander sur de la tribe minimale. Je pose ça là sous forme de fichier. -
journal permanent | 22 mars 2013
22 mars 2013, par sebmenardBilan travail du jour : commencé 7h21 dans le train — pris quarante (40) minutes pour manger le midi — sort de la dernière réunion à 19h44 assez de temps pour prendre le 19h53 c’est le dernier faut pas le louper. Je ne sais pas quoi penser de ce genre de bilan à l’instant le temps passé du jour à bosser — ce qui s’additionne ainsi ça vaut quoi — aussi parce que l’impression parfois d’avoir double emploi du temps mais impossible à faire coïncider — celui des heures passées à trouver de quoi bouffer et celui (...)
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journal permanent | 24 juin 2014
24 juin 2014, par sebmenardIl faut sans doute revoir certaines choses : dans le train retour de Paris je prends en note le journal permanent de juin et met en forme pas mal de choses qui traînaient – une erreur de synchronisation de ma part ou bien un problème technique et tout disparaît – je suis assez déçu et les notes à chaud du week-end de la nuit Remue seront impossibles à reproduire – mais tout de même plusieurs années que je fonctionne ainsi et c’est la première perte de notes.
Ce qu’il faut tout de même retenir : (...) -
prémices | Dans souffle
10 novembre 2017, par sebmenardc’est làc’est dans souffledans soufflementdans soufflationsoufflage
c’est làdans souffledans l’essoufflel’essoufflement
dans l’échoue
j’échouej’échoue mieuxj’échoue mieux encorec’est dans ça
dans brâme — dans brâme brâme — dans brâme — dans brâme silence
et le micprend toutprend tout bruittout brouhahatout brasse toutbredouilletout dans le bazar bouillebouille boue bouillebredouille
ça prend toutsale ganguegangue surtout la gangue comme dans le POÈME DE LA GANGUEet (...) -
Lahu, Roger | Petit traité du noir sans motocyclette (sauf une in extremis)
13 juin 2017, par sebmenard« où rien n’a ni lieu ni feu(mais au loin quelques signaux de fumée)(à vue de nez)(dans le noir le nez importe) »
p. 27
« depuis peu j’ai de la compagnie dans mon noir. oui je dis bien « mon » noir — les hommes ont une tendance spontanée à l’appropriation, mon ceci, ma cela, mes trucs, mes machins, et souvent ils s’enorgueillent de ces possessions — pourtant éphémères : le temps d’une vie d’homme aussi volatile qu’un pet de moustique d’un tempête force 10.une mouche.dans mon noir bombine une mouche. je (...) -
bleu
2 avril 2019, par sebmenardc’était un beau grand vent — un beau grand vent — c’était un beau grand vent mouillé comme cela arrive parfois ici ou là — c’était un beau grand vent — un beau grand vent et les Blue Maqams volaient, volaient dans le noir, bleu, noir bleu noir de la nuit, novembre et bleu — ils volaient sur la phrase hésitante de cet homme — homme racontant les dizaines de pierres sculptées, détruites — détruites les pierres tout son travail éclaté, éparpillé, cassé, cassé par d’autres hommes d’autres frères « en errance » (...)
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journal permanent | 9 septembre 2013
9 septembre 2013, par sebmenardPas les mots rien — c’est le train du lundi matin — fall summer train blues — et ça serait le titre d’une histoire — encore une fois — mais c’est un peu inquiétant — non c’est inquiétant — le vide — le corps ne peut pas — alors rien (ajoute le mot-clé "texte à écrire") (et maintenant les retrouver).
Ce qu’on trouve de possibles — entre temps — je ne pensais pas qu’un jour leurs phrases seraient si présentes : pas le temps pour lire — et puis entre temps.
Choses Tweetées :
Pense aux matins et aux jours — (...)