« DÉCLARATIONS D’AMOUR
Un siècle peut être court ou long pour la vie d’une communauté qui était restée retranchée dans les montagnes pour conserver son indépendance. À l’époque, seuls des sentiers escarpés descendaient dans la plaine ; la route qui, en 1959, devient la nationale 349 a cent ans, à peine plus.
La distance que l’on couvre aujourd’hui en une heure de voiture, mon grand-père la parcourait à pied en trois jours. Il descendait par un sentier muletier pavé de grosses pierres polies par les fers des (...)
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Rigoni Stern, Mario
Articles
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Rigoni Stern, Mario | Le vin de la vie
10 août 2017, par sebmenard -
Biga, Daniel | Octobre, 2001 in. La Poévie de Daniel Biga
16 juillet 2017, par sebmenard« Autrefois ils combattaient avec et contre la nature les lions ou les ours ou les loups ; nous sommes les lotoroutiers risquant notre vie entre deux vint-tonnes qui luttent et se doublent ; pêcheurs marins explorateurs corsaires ils naviguaient sur des mers dangereuses inconnues ; nous louvoyons entre les bagnoles écueils des villes tentacules ; ils chantaient et jouaient et dansaient eux ; nous écoutons nos CD sur nos chaines HI FI vautrés dans nos divans ; ils marchaient dans les prairies et (...)
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journal permanent | 30 juillet 2017
30 juillet 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Vélo. Fleuves. La ferme du désert, etc.
Me reviennent quelques bribes d’une conversation de la veille (A. disait à J. que ce sera très violent) (première fois que je l’entends dire) (et V. était là nous aurions pu en discuter) etc. (développer)
Dans Hommes, bois, abeilles, Mario Rigoni Stern :
« J’élaguais tout en pensant qu’il fallait que j’écrive un récit, dont je ne trouvais pas le fil : mais qu’être ici avec les gens et travailler avec eux étaient tout aussi (...) -
journal permanent | 31 juillet 2017
31 juillet 2017, par sebmenardSoir avec A.
Je mets une plombe à formuler ce truc d’être dans la rue, d’être dans la rue pour y vivre, s’y rencontrer, échanger, parler, décider peut-être aussi : Mario Rigoni Stern évoque la réunion annuelle de décision de partage des bois (et le travail, en groupe, qui suit, dans les bois) (récit de la pause du midi, des discussions, du repas et de la reprise du travail) (son du bois coupé), il évoque encore le vieil émigrant (le dernier voyage d’un dernier émigrant ?) de retour sur sa terre natale (...) -
journal permanent | 5 juillet 2017
5 juillet 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Que reste-t-il de ta lecture de JP Dubost ? De celle de Rigoni Stern ? Quelques notes dans un carnet (ouvert ici, sur l’ordinateur ?). Tenter. Rater. Rater mieux (encore) (Beckett ?). Le soir est long et dans la nuit il y a des mots d’Echenoz, de Quignard (faire fonctionner tout le pronominal), de Michon (vivre pour l’ivresse — écrire est une belle ivresse), de Bon…
Et puis, question d’importance : qu’est-ce qui, petit, t’empêche de fermer l’œil ainsi ? (« (...) -
journal permanent | 19 août 2017
19 août 2017, par sebmenardDans les ruines de la carte :
« (…) il n’est pas de roman qui soit peu ou prou bricolé. Ce qui ne veut pas dire faux, ou fabriqué, ou encore fait pour être lu, vendu, critiqué, récompensé. Tout au contraire. Mais le roman authentique, le roman qui dirait toute la vérité, rien que la vérité, n’existe pas. »
p. 161
Puis Stasiuk, à tonalité plus politique dans Fado. Ce que je recopie ici est-il politique ?
« Je rêve de tours de guet vermoulues dans des endroits déserts et de cyclistes poussant leurs (...) -
journal permanent | 11 juillet 2018
11 juillet 2018, par sebmenard« Au village, tout finit par s’éteindre. L’obscurité des temps anciens descend lentement pour envelopper Edek, Kaczmarek, Hrynacz et les autres. Les rêves sont différents, mais l’obscurité reste identique à elle-même pour leur réconfort. Elle gomme les événements et fait disparaître les choses. Elle revigore les corps. Il en était ainsi au commencement du monde, et il en sera ainsi pour que nous ne mourions pas de surabondance. »
Andrzej Stasiuk, Hiver.
(qu’est-ce qui résonne iciavec Rigoni Sternsinon (...) -
journal permanent | 29 juin 2017
29 juin 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À Myriagone il y a les mots Mario Rigoni Stern (c’est ce livre jaune, dans la vitrine, Hommes, bois, abeilles), Pedro Paramo et Volodine.
À la bibliothèque on émet des doutes sur mon travail en salle d’étude (je suis venu avec une pile de Jean-Pascal Dubost, de Daniel Biga, de Juan Rulfo) et d’ailleurs je pourrais aussi aller « travailler » sur un fauteuil et même, mieux, s’il y a trop de monde, je devrais partir.
Dans ma tête ou sur mon écran ou quelque part, (...)
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